On continue à descendre ..

Nous continuons tranquillement notre descente, en rencontrant des voitures motorisées à 5 cheveux !! et des chats qui attendent que les poissons leur sautent dans la gueule !!Nous passons une nuit au milieu d’une oasis, dans le jardin d’une magnifique bâtisse malheureusement fermée aux touristes, car le puits s’est effondré, et il n’y a plus une goutte d’eau … Puis nous arrivons à Tantan plage, accueillis par Monsieur et Madame Dromadaire, où nous retrouvons Michel et son copain William, qui se joint à nous pour partir à la conquête du désert …..La traversée doit durer plus ou moins 4 jours, selon le nombre de dunes que nous devrons déplacer …. à la petite cuiller, (cf la montagne que nous avons attaqué au marteau et burin …) mais c’est très confiants que nous faisons nos provisions d’eau, de pain et de carburant … je vous dis donc à bientôt, lorsque nous serons revenus à la civilisation ……

Au revoir et bon retour Isa

Nous reprenons notre chemin pour aller visiter un village tout en pierre (IMI-N-TATELT pour ceux qui veulent fouiller la carte), accolé à la montagne, dont chaque maison, chaque ruelle aurait mérité d’être prise en photo ! La nature a même pensé au toboggan pour les enfants ! Notre bivouac se fera au milieu des palmiers, peut être le plus beau ! Puis une petite piste nous emmène au milieu des montagnes aux formes et aux couleurs étonnantes ! Nous mangeons avec Michel et Isa dans une petite auberge qui ouvre pour nous, puis il est temps de se séparer car Isa doit reprendre l’avion à Agadir (boulot oblige ! ; bon courage Isa) Nous espérons bien nous retrouver pour un autre voyage ! Inch Allah ! Pierre et moi continuons à descendre. En chemin, nous nous arrêtons à une mine de cuivre et d’or !!! Le gardien nous invite à prendre le thé, je laisse trainer mes yeux par terre, dés fois qu’il y ait une pépite qui traine ! Faute d’or, il nous donne des morceaux de minerais multicolores de toute beauté ! En arrivant surTata, nous allons rendre visite au gardien de l’horloge de l’eau (merci Gaby) c’est un système de distribution de l’eau dans les jardins ; impressionnant de simplicité, mais aussi d’efficacité ! Puis nous passons plusieurs jours dans des villes avec du goudron, des téléphones, des restos et des boutiques (ha, les boutiques !! il y a même le souk des bijoutiers, trop bien !) ben oui, il faut bien les dépenser ces dirhams !! Surtout que des fois, on repart avec plus d’argent que quand on est arrivé ?!!? C’est surtout que le copilote a fait une petite grève de la piste … ça fait du bien des fois, de rouler tranquille ! Nous en profitons pour faire refaire nos fauteuils ; eux aussi ont un peu souffert ! En flânant, nous découvrons une gravure de gazelle (plus ou moins ancienne) ; et des rochers peints … chaque pays a ses artistes un peu "particuliers" !!!

Une bien belle piste !

Nous venons de parcourir 3 jours durant une piste traversant le Djebel Siroua et remontant au pied du Toubkal (point culminant du Maroc) ; paysages superbes et changeants, parfois on se croirait même en Mongolie (n’est ce pas Gaby et Chantal ?) et de belles soirées de bivouac « que du bonheur » comme dirait Pierre. Nous ne nous sommes pas privés en route : barbecue de saucisses, haricots verts frais, petites salades en tout genre, il faut parfois cuisiner sur le capot pour être à l abri du vent. Avant d’ouvrir les portes le soir au bivouac, Michel et Pierre jouent avec leurs petites balayettes. Malgré tout le matériel de navigation, nous avons une fois de plus perdu la piste et c’est Ali Baba en personne perché sur son âne qui nous a guidé ; nous l’avons suivi pendant au moins 500m ; drôle de convoi, mais rien n’est surprenant dans ce pays où même les ânes portent les poules. En cours de route, notre experte photographe a réussi à prendre une gerboise, nombreuses dans ces montagnes mais si rapides ! Nous traversons de nombreux villages et c’est toujours un plaisir de marchander avec l’épicier ou de lire les panneaux écrits en phonétique. C’est le début de la saison du safran et nous avons le privilège de voir les premiers crocus récoltés en altitude. En chemin nous croisons des « moutons garous », en fait ce sont des jeunes qui se déguisent avec les peaux des moutons tués la veille pour l’Aïd el-Kébir (on ne vous dit pas l’odeur !) et ils passent dans les maisons demander victuailles et dirhams pour faire ensuite la fête entre jeunes ; si on ne donne pas, ils jettent des sorts, alors on a donné 5 dirhams. La montée au lac Ifni au pied du Toubkal après une longue journée de piste n’a pas manqué de piquant et pour pérenniser l’instant Catherine et Isabelle ont marqué les pierres d’une bergerie (pérenniser jusqu’à la prochaine pluie puisque c’est fait à la craie). Pour redescendre le lendemain matin, Catherine s’est fait un petit entrainement course à pied et bien sûr , vu l’état de la piste elle est arrivée la première et nous a attendu sur une chaise au café. Nous terminons par la traditionnelle photo de chèvres sur un arganier en arrivant à Taliouine « capitale du safran » où nous nous reposons ce week- end. Bises à tous de la part des quatre baroudeurs.

Au cirque !

Nous nous aventurons vers le cirque de Jaffar. La piste est très difficile, nous la remodelons comme nous pouvons : on rempli les trous pour diminuer le devers ; Michel attaque même la roche au marteau et burin ! Nous avançons moins vite qu’un escargot ! Chacun d’entre nous apprécie ce moment à un degré différent ……Amoune, un berger berbère qui a planté sa tente au beau milieu du cirque vient à notre secours. Il nous conseille de dégonfler coté montagne ; pas bête ! Grâce à lui, nous avançons un peu plus vite, mais nous ne pourrons pas finir la piste avant la nuit … Nous dormons donc à côté de chez lui, au milieu du cirque. Le soir, lorsque son fils rentre avec les moutons, Amoune libère les agneaux qui étaient restés dans l’enclos, et c’est une ruée des petits dans les bras (heu, non sous les pattes)de leur maman ; quel beau spectacle ! Après avoir bien remercié le Monsieur Loyal du cirque, nous reprenons notre chemin et finissons sans encombre cette fameuse piste ; ouf ! Nous continuons par des routes, pistes et pioutes (pas tout à fait une piste, mais plus vraiment une route) que nous avons déjà empruntées , mais comment ne pas s’émerveiller à nouveau devant cette si belle nature ! Nous bivouaquons à 2600 m d’altitude, le matin, il fait 8 ° et, deux heures après, il fait plus de 20 ! Nous passons un bon moment de détente autours d’un superbe lac de montagne (baignade, footing, bivouac) Isa et moi faisons une randonnée avec un guide et un couple d’Espagnols, Nous passons une superbe journée à marcher à travers la montagne, sous un soleil un peu fort, qui me vaudra un bronzage de raton laveur (car j’avais mes lunettes) mais vous ne verrez pas la photo car c’est moi qui les choisis ! Na ! Le lendemain, nous passons un sommet à 3000 m, pour mieux redescendre dans les superbes gorges du Dadès, puis nous arrivons à Ouarzazate (ha , zazate !) où les habitants préparent activement la fête de l’Ait el Kébir : achat de moutons, de vêtements de jouets … ; alors bonne fête du mouton a tous ! et à bientôt

encore la piste !

Bon alors les médisants, je vais vous arrêter tout de suite : quand on fait de la piste, on a l’impression qu’on tourne en rond, et qu’on n’avance pas, mais en fait, pas du tout ! Bien sûr, des fois, on fait 3 km en 2 heures, mais c’est parce qu’il a fallu supprimer les devers consécutifs à des éboulements, ou alors, nos « traces »qu’on a mis un temps fou à rentrer dans l’ordi n’existent plus et, pendant 2 heures, il faut se diriger « au cap « avant de retrouver une piste existante ! On a aussi le cas où la piste est tellement défoncée que le copilote saute lâchement du véhicule et continue avec ses petites jambes, en 1ère courte …ça va plus vite et c’est plus sûr ! Bien sûr, vous qui nous suivez sur l’ordi, vous croyez qu’on se traine, ou que les pilotes et copilotes ne sont pas « au top » mais ça n’est pas du tout ça !!! Z’avez qu’ à venir , vous verrez !! Détail technique, tous les matins, Pierre doit nettoyer le vase d’expansion de Tagazou, ce n’est pas grave, mais il faut qu’on en prenne soin de notre maison sur roues ! Nous vous envoyons des photos d’un repas pris dans une famille marocaine à Anoual, L’homme a été chercher un chevreau au marché, il l’a préparé dans sa cour en notre honneur ! Nous avons passé dans cette famille un après-midi exceptionnel ! Un grand merci à eux ! Dans les photos, vous voyez aussi un réveil dans la brume, pas facile de trouver la route ! Nous avons croisé les gazelles, les vraies !!! Merci pour vos commentaires, continuez à nous soutenir, vous voyez que des fois, on en a besoin !!

En route vers les retrouvailles !

Je commence ma journée par un petit footing, histoire de ne pas être trop à la traine avec les copines en rentrant ! En chemin, nous rencontrons des Suisses, en Land Rover, la photo s'impose ! Nous faisons un détour pour visiter des petites cascades et une ancienne kasba dont les ruines ont servi à construire les maisons actuelles.Nous finissons notre journée au centre touristique de Debdou, qui est fermé (décidément !)nous nous installons sur le parking , comme d'hab !Nous sommes à 1500 m d'altitude,le matin, il fait 17 °avec beaucoup de vent ,nous nous dépêchons de redescendre ! La piste nous fait passer dans un tout petit village , c'est le jour du souk, nous garons Tagazou sur un semblant de parking, au milieu des ânes . Nous en profitons pour faire quelques courses, je suis la seule femme, et suis un peu la curiosité du jour, mais avec beaucoup de sourires ! Nous reprenons notre chemin pour arriver au camping de Gercif, c'est là que nous avons rendez-vous avec nos amis ; le camping est fermé (même pas surpris !) mais devant notre insistance, le gérant accepte de nous laisser rentrer ouf !L'après midi, j'accompagne la dame du camping au Hammam, puis nous buvons le thé , quel bon moment de détente ! Le soir nos amis nous rejoignent nous sommes heureux de les retrouver et de poursuivre notre route en leur compagnie !