De Bamako à Mopti
Nous retrouvons la quiétude au camp de Kangaba, avant de prendre la direction de Ségou. La bas, nous rencontrons une Française, Colette, qui nous permet de visiter une fabrique de Bogolan, des tissus tissés et peints sur place. Nous passons une soirée en groupe(français et maliens),où nous discutons de nos coutumes, nous apprenons beaucoup de choses sur la façon de vivre des mali. Puis nous prenons la direction de Mopti en compagnie de nos compagnons Lorrains : Chantal et Gaby. La route est longue, et , c’est officiel, nous avons très chaud : 40 ° ; Heureusement , le foyer de l’air de la BA 102 nous attend, avec une Flag bien fraîche !Nous visitons Mopti avec Amadou (le fils adoptif de Colette) après avoir vu le port, le marché au poisson (les poissons sont séchés et fumés sur place, puis envoyés dans tout le mali), et la Mosquée (splendide !) Amadou nous invite à partager son repas chez lui avec sa femme et ses enfants…
Après Mopti la dernière « grande » ville du secteur, nous arrivons en bordure du pays Dogon.
Notre premier contact sera avec le village de Songho et ses traditions surprenantes comme la circoncision par exemple. Les décors sont dignes du Roi Lion, TROP BEAU !!!
Nous passerons notre première nuit à Bandiagara, commune sans charme particulier si ce n’est d’être l’entrée du Pays Dogon.
Le lendemain nous abandonnons une fois de plus le goudron pour une piste en sable, latérite et rochers qui va nous conduire tout au long de la falaise de Bandiagara ou pays Dogon.
Les paysages sont grandioses, toute la journée nos seuls mots seront : « c’est beau ! » les villages sont soit à flanc de falaise sur des éboulis soit perchés sur la falaise. Cases d’habitation et greniers (petites cases au toit en pointe), cases à palabre (Togona) , lieux sacrés (ou l’on ne peut pas marcher ou pénétrer), lieux de sacrifices (la religion majoritaire est l’animisme), églises et mosquées se succèdent. Extraordinaire de beauté, de calme, de sérénité !
Nous devons contourner une dune adossée à la falaise , celle-ci viendra à bout de Tagazou, ensablés (peut-être sommes nous un peu lourd !) nous devons nous résoudre à redescendre et à prendre un autre chemin. Le soir nous passons la nuit au bord du village de Yéné. Antoine, un habitant « remplaçant du prêtre » nous sert de guide et nous emmène voir le chef qui nous offre l’hospitalité sous les baobabs. Lorsque nous nous installons, nous sommes entourés par tous les enfants du village (et il y en a !!!) qui étudient nos moindres faits et gestes. Nous avons de la chance, c’est jour de marché… mais à partir de 19H00 ! sans électricité ! Les femmes font des kilomètres dans le sable pour venir vendre bière de mil, beignets « à rien », légumes ou viande crue ou cuite au barbecue sur place (on mangera même du porc !) le tout à même le sol et dans le noir avec quelques flash de lampe électrique. Encore une fois, Extraordinaire ! l’animation bat son plein, nous finissons par nous endormir, avant la fin du marché.*
Le lendemain nous nous remettons en route pour visiter 2 autres villages, à chaque fois un habitant nous sert de guide dans ces dédales de rochers et nous raconte quantité d’anecdotes et nous explique l’histoire et les tradition du peuple Dogon. Allé, je me répète, Extraordinaire !
Nous finissons notre circuit à Sangha après avoir sillonné à peine un tiers du Pays Dogon, avec des images pleins les yeux et des tas de chose à vous raconter au retour ! C’est sur , un nouveau voyage s’impose…
ok je suis enfin le premier !
RépondreSupprimerDes nouvelles toujours aussi anecdotiques et passiuonnantes de nos brillants et valeureux reporters-baroudeurs ! Effectivement, le récit de votre périple va demander du boulot au retour mais nous serons là. Prévois beucoup de bières Pierre!
Claude et Catherine.
1er de pas bcp!!lol
RépondreSupprimerben nous aussi on a tjs envie de dire la meme chose: trop beau profitez en!!
vous remarquerez quand meme maman donner un cours de gym aux enfants et le nouveau modele de rosette de lyon: le malipapa!!
on vous aime!bisous
On a changé d'avis finalement rentrez pas c'est nous qu'on vient :-). Bon Elodie se demande un peu comment faire passer l'ISO 9001 sur le marché au poisson m'enfin !
RépondreSupprimerEn tout cas on comprend mieux pourquoi vous teniez tant à faire ce crochet par le pays Dogon. Ca valait vraiment le coup.
Petite question, les maisons qu'on voit sur les photos font quelle taille ? Ca parait petit
Et pour les exposés photos du retour va falloir fractionner et comme le soulignent Claude et Catherine prévoir une tireuse ! On espère que vous faites des beaux dossiers bien rangés !
Bisous bisous !
Et si on faisait le nouvel an chinois avec vous là-bas ?
RépondreSupprimerWOUAH ces bouilles d'enfants !!!!!Et leurs parents....Que d'humbles richesses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.Tout cela même transparaît à travers vos photos....Merci de nous faire partager tout cela.
RépondreSupprimerLes photos et les commentaires sont toujours aussi magnifiques. Avez-vous des yeux asez grands pour tout voir ? C'est fabuleux. Je m'interroge également sur la taille des maisons...
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager toutes ces aventures.
bisous
+1 pour le nouvel an chinois :-D
RépondreSupprimerIls doivent faire à peu près autant la fête que pour le nouvel an européen mais bon ^^ L'important c'est de trouver un prétexte !
ben moi cette fois ci je viens aussi!!avec pas de chauffage en ce moment tte la famille irait biezn se rechauffer la bas!
RépondreSupprimerpour le nouvel an chinois ou n'importe quel autre prétexte, chiche? Donnez nous votre date d'arrivée avec l'aéroport choisi et nous serons là.
RépondreSupprimerpour la taille des maisons, les greniers au toit pointu font environ 1,50m de coté sur peut-être 3m de haut, quant aux pièces d'habitation on ne dépasse pas les 3m de coté.
nous ne vivons que du bonheur à l'état pur et nos yeux sont souvent trop petits...
pour la tireuse à bière, pas de pb, je commande dès mon retour!
Il y a le nouvel an Perse le 21 mars puis le nouvel an ....
RépondreSupprimerA bientôt !
mais non, nous on bosse dans la grisaille et le froid, pendant que d'autres (vous) bossent à nous faire rêver.
Comme je suis bien avec vous....hélas derrière mon ordinateur, mais de toutes façon MERCI de nous faire vivre votre féérie.
RépondreSupprimerMoniq et Daniel.
En fait j'imaginais les maisons plus petites que ça ! En même temps les gens auraient eu du mal à rentrer dedans ... C'était bisard !
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