Nous retrouvons le Maroc avec grand plaisir !

12 04 21

12 04 23

Sur le bateau, on nous sourit, on nous parle ou simplement on nous regarde, pas de doute, nous avons quitté l’Europe et son indifférence ! Nous arrivons au port de Tanger, où on passe assez vite, malgré une panne informatique qui n’augurait rien de bon !Sur la route de Marrakech, nous faisons une halte à Asilah, au bord de la mer. On croise d’abord des chevaux, puis des vaches qui se promènent, emmenées par leur vacher.Sur la route, on rencontre des serres de bananiers et bien sur , les camions chargés "made in Africa". Passage au camping de Marrakech ou nous sommes presque des habitués, on en profite pour ramasser quelques coques de palmiers dattier. Un petit tour de circulation dans la ville, et nous arrivons au Riad, ou nous sommes accueillis par Loubna et Asma qui nous offrent le thé. Hicham a changé de Riad. On leur donne les portables. Un petit tour en ville pour acheter des caouettes, et nous repartons en direction de l’ Atlas. Dès la sortie de la ville, le paysage ,nous laisse sans voix. Les montagnes se déclinent dans toutes les couleurs ! Mais nous n’arrivons pas à trouver un endroit pour dormir : il n’y a qu’une route et on n’accède aux villages qu’à pied ou a dos d’âne ! alors, il faut continuer à rouler. Après avoir passer un col à plus de 2000 m, on finit par trouver une petite auberge qui fait camping ( à 1976 m !!), il est 21 heures, il fait nuit, on attendra le lendemain pour découvrir le site ! Nous sommes dans un havre de paix, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, tout est beau, et aucun bruit ne vient gêner la tranquillité des lieux. En repartant, nous embarquons un villageois , on lui évite au moins 4 km à pied, je me talle un peu les fesses, mais ça n’est rien par rapport au plaisir qu’on lui fait !!. En chemin, nous nous arrêtons dans une école pour donner des peluches aux plus petits, l’instit leur fait chanter « la souris verte », mais on n’a pas droit aux photos ; dommage !Le repas de midi se fait au milieu des cailloux, il fait très chaud !! Encore un petit arrêt dans un village typique où se sont tournés des grand films comme Laurence d’Arabie ou Astérix et Cléopatre, et nous finissons par « voirzazatte », heu, non , ouarzezette …….,enfin, vous savez quoi !! PS : on a eu beaucoup de mal à sélectionner les photos !!Les cristaux blancs , c’est de la fleur de sel Par contre, tout en haut des montagnes, c’est bien de la neige (brrrr), mais on a aussi beaucoup de soleil, et nous pensons bien à ceux qui en ont besoin et nous leur en envoyons plein !!

on a retrouvé le soleil!

Ben si Bernard, on est quand même des baroudeurs, la preuve avec la photo de notre premier bivouac, à 100 km en dessous de Madrid, dans un petit bosquet de chênes liège. Bon, c'est sur, il faut réapprendre à s'installer. Nous montons l'équipement complet (tente et avancée de toit) car nous ne faisons pas confiance aux gros nuages qui nous tournent autours .Au réveil, surprise, le soleil est au rendez-vous ; mais il ne fait encore que 6° un peu juste pour la douche dehors qui sera très rapide ! A 15 h,nous sommes à Malaga et ça y est, tout est là : la mer, le ciel bleu, les aloès et les palmiers il y a même la radio espagnole qui chante à tue-tête ; on est bien ! le soir, nous arrivons à Algeciras et nous achetons nos billets pour embarquer samedi matin direction Tanger , une petite nuit sur un parking au milieu des camping-car, et on sera en Afrique. voici quelques photos, pour l'instant, on n'avait que le pluie à vous présenter !! - les beaux taureaux espagnols seront appréciés par les vaches de Guillaume !! - il y a toujours autant de champs d'oliviers , au grand désespoir de Pierre (heureux quand même en achetant ses tickets !!!)

Tagazou n'a pas la frite !

Après un petit séjour au camping du bois de Boulogne (très bien d'ailleurs ; à recommander à ceux qui veulent séjourner à Paris sans se ruiner) nous sommes prêts pour continuer notre route, mais, en voulant changer les piles des télécommandes de l'alarme de la voiture (fausse manip, sans doute), nous avons activé l'antidémarrage ...Oups !!! Il a donc fallu passer plein de coups de fil à des garagistes parisiens , avant de pouvoir être dépannés par notre bon vieux distri 4X4 de Sabré !!
En route donc, direction Tours pour laisser notre caravane chez Jean et Nicole . A 5 km de chez eux, nous crevons,impossible de continuer à rouler . C'est donc sur un bout de trottoir que nous sortons le cric hi-lift. Mais la vraie galère commence lorsqu'il s'agit de trouver un garagiste capable de réparer notre chambre à air (les rustines, ça n'existe plus !!??) Il est 19 h quand tous nos problèmes sont résolus , l'étape a été plus courte que prévu, à ce rythme là, on n'y est pas encore , à Ouarzazate !!!
Le lendemain matin, nous repartons, le cœur léger , nous mangeons dehors le midi vers Bordeaux,, il fait 12 °, pas terrible, mais il faut s'habituer, le soir ça sera pire !
effectivement, dès le début d'après-midi, la pluie s'y met et , petits joueurs, nous nous réfugions dans un hôtel à Bayonne et remettons au lendemain le passage en Espagne .Les baroudeurs n'ont pas très fière allure en ce début de voyage, mais ça va le faire !!

1ère étape : 42.195 km à Paris

2012-04-17 15 avril 2012

Après une première nuit au Lac du Der et une petite halte à Clamecy pour confier Pepsie à tonton Bernard et tata Jocelyne, nous arrivons à Paris où Cathy a un rendez - vous à ne pas manquer avec quelques 35000 autres coureurs venus du monde entier pour participer au mytique marathon.
Après avoir joué des coudes pour rentrer dans le sas des 4 heures, je finis par m'élancer sur les champs Elysées , pas moins de 20 mn après le premier ; il fait froid mais la foule, les encouragements, les musiques, ont tôt fait de nous rechauffer . Quelle grande fête ! A ma grande surprise, je vois les km défiler, sans ressentir trop la fatigue, je fais tous les ravitaillements, comme mes pôtes me l'on conseillé, et, même après le 30 ème , je vais toujours bien, alors, sans me poser de question, je continue à courir à mon rythme et je me régale !!!
je franchis la ligne d'arrivée en 3 h 53 ; le bonheur à l'état pur !!!
faut dire que le dimanche, avec les fous furieux du club de Pagny, on attaquait direct par des montées, alors, comme à Paris c'était tout plat , j'avais l'impression que ça descendait tout le temps !!
merci à ceux qui sont venus, qui m'ont encouragée, suivie et ceux qui ont pensé à moi très fort .
Il me reste 2 jours pour rendre à Robocop les jambes qu'il m'a prêté sans que je lui demande, et nous pourrons repartir vers d'autres aventures.

A tout bientôt.