BONJOUR!



bienvenu sur notre blog,

Nous vous invitons à partager nos voyages ....





















lundi 28 mars 2011

De bien belles retrouvailles !



Après avoir rendu visite à notre tante et nos cousins et cousines, nous arrivons chez Audrey et Guillaume où l’on s’empresse de serrer dans nos bras nos enfants et nos petites-filles ! A notre grande surprise, nous retrouvons aussi Pepsie et notre mémé Cécile qui a enduré les 5OO km sans problème pour nous revoir au plus vite, et vérifier qu’on était bien sains et saufs !!C’est donc dans une ambiance bien émouvante que nous fêtons tous ensemble les 3 ans de Sarah, (on n’a pas pu retenir une petite larme !) Nous prenons ensuite la direction de Pagny (il faut bien rentrer, il y a du boulot !), où nos amis nous attendaient à grands coups de Djembé, et autres tam-tam improvisés ! La surprise a été de taille(encore une !) et on en a encore été de notre petite larme (encore une !)Maintenant, Il est temps de mettre notre blog en sommeil, un dernier grand merci à vous tous, pour tout !!!

les photos :
Guillaume et Johan on veut vous voir au moins une fois par an avec vos nouveaux bonnets !!

jeudi 17 mars 2011

La dernière étape du tour ...

De RETOUR ESPAGNE FRANCE

De RETOUR ESPAGNE FRANCE

De RETOUR ESPAGNE FRANCE

Nous arrivons en France après avoir traversé l’Espagne pratiquement entièrement sous la pluie …
Nous ferons plusieurs haltes dans notre famille, nous serons à Lamerey le 23 mars, pour voir notre petite Sarah souffler ses 3 bougies et lui faire le gros bisous qu’elle attend, et pour redécouvrir notre petite Lucille . Nous pensons être de retour à Pagny le 27 mars.

Merci de tout cœur de nous avoir suivi à travers le blog
sans nous, vous auriez moins voyagé, mais sans vous, nous aurions pris moins de plaisir à raconter notre voyage ….
Merci à Caroline et Damien, Audrey et Guillaume, Elodie et Johan, Monsieur Marcel, Henriette, Bernard …d’avoir assuré pendant notre absence
Merci aux baroudeurs confirmés de nous avoir fait partager vos expériences et vos connaissances
Et merci à vous les pêcheurs, les nomades, les villageois, la famille d’Hassan, celle de Kadidja, qui avez croisé notre route, vous ne lirez surement jamais ce blog, mais soyez remerciés pour tout ce que vous nous avez apporté ...

lundi 14 mars 2011

Les inédits

Nous remontons tranquillement l'Espagne et, même si les paysages sont sympas, on a choisi de vous envoyer quelques photos d'Afrique qu'on avait gardé pour nous et qui montrent l'autre coté des choses ....(mais cela n'a pas diminué notre enthousiasme !!)






Ben oui, la coiffure, ça peut pas toujours être au top ! ; Pierre s'est encore fait agresser par une araignée ! (elles l'aiment !) ;Une nuit la tente a été visitée par un chat sauvage ; quant aux ordures et cadavres d'animaux ils sont omniprésents mais on ne les remarque plus au bout d'un moment! ; le ciel n'aura pas toujours été bleu, le parasol dépanne bien pour maintenir le auvent!





Quiz facultatif (celui qui ne joue pas aura la réponse , et celui qui joue ne gagne rien !!)
Comme l'heure du bilan approche, nous vous proposons quelques chiffres qui illustrent notre voyage ; à vous de jouer...
6 . 42 . 50 . 92 . 579 . 2164 . 5383 . 17024

(attention il y a un intrus dans la série, un indice quand même, il concerne une rédactrice de commentaire...)

vendredi 11 mars 2011

De Fès à Chefchaouen la Bleue



A Fès, nous allons visiter le souk de la Médina. Un marocain bien sympa nous propose de nous avancer vers la ville en voiture, ensuite nous finirons le trajet en « petit taxi » (nous étions à 8 km du centre ville). C’est aussi grand qu’à Marrakech, avec les gaz d’échappement en moins (car ici, les mobylettes sont remplacées par les ânes ou les chevaux , Marie-Claude, tu pourras venir !) Toutes les boutiques sont belles, et il faudrait rentrer (et acheter) dans chacune d’elle !! Néanmoins les commerçants sont moins accaparants qu’à Marrakech. Autre différence, le relief, la ville est construite sur les pentes de l’oued Fès, donc on passe son temps à monter et à redescendre, c’est bon pour les mollets ! Pour rentrer au camping, nous n’arrivons pas à trouver un petit taxi qui nous fait un prix correct , nous décidons donc de rentrer en moto-taxi (improvisée, nous finissons dans la benne !), c’est un peu moins confortable, mais beaucoup plus sympa !!! Le chauffeur est ravi de véhiculer des touristes français !!En repartant de Fès, nous passons devant une fête qui rassemble au moins 200 cavaliers tous habillés en tenue traditionnelle ; c’est bô !! ! Nous arrivons ensuite à Chefchaouen, ou nous sommes surpris par la couleur de la ville : tout est d’un bleu étonnant ,surtout à l’intérieur de la médina ! Ce jour là , il n’y a que le ciel qui n’est pas bleu et oui, on est sous la pluie !! bon, on sait , il faut se réhabituer au climat lorrain, mais , quand on vit dehors, ce n’est pas le top !!

mardi 8 mars 2011

la remontée continue...



En repartant de Fort Bou Jerif, nous découvrons encore des « p’tits coins de paradis », des petits villages où les gens nous accueillent avec le sourire. Puis nous arrivons à Agadir, nous nous installons dans un camping grand confort (ben oui, on y a pris gout !),les emplacements sont même délimités par des haies , on pourrait se croire en France s’il n’y avait pas les troupeaux de dromadaires qui viennent brouter tout autour du camping !!Nous prenons le bus (encore un grand moment avec la musique à tue tête )pour aller déambuler dans le grand souk . Dans le bus, nous demandons notre chemin à une jeune marocaine qui nous propose de nous y emmener , le souk est superbe mais immense, nous n’avons pas assez de l’après midi pour tout voir ! Puis nous partons pour Marrakech, où nous allons rendre visite à Hicham qui tombe dans les bras de Pierre ! Malheureusement, les filles ne sont pas là car il n’y a pas de client ! Nous ne pouvons résister à l’appel des pâtisseries pleines de miel, qu’on déguste en pensant à toute l’équipe du nouvel an !!Puis en route vers les cascades d’Ouzoud, le site est magnifique, des petits restos et des mini camping se sont installés autour des cascades en s’intégrant dans le paysage et en préservant la nature ! Au petit matin, nous partons, à pied , à la découverte des cascades !Un petit sentier permet de faire le tour de la cascade , la ballade est magnifique ! L’appareil photo ne sait plus ou donner de l’objectif et nous ponctuons de nouveau chaque cliché par un « c’est bô ! » Après avoir plié notre campement nous nous remettons en route pour Fès. C’est encore une succession de paysages grandioses avec des couleurs extraordinaires. Nous nous arrêtons dans un oued pour pique-niquer, peut-être le plus bel endroit pour s’arrêter manger depuis que nous sommes au Maroc. Après quelques heures de route, nous décidons de bivouaquer en sauvage, Fès est encore trop loin pour aujourd’hui.
PS : ça doit être la saison des navets !!! ; on vous envoie du ciel bleu ! ; on vous présente Tagazoubis (photo 22), le frère jumeau de Tagazou , mais immatriculé 26 ! (ha, ha, vous vous êtes fait piéger !)

jeudi 3 mars 2011

en remontant le Maroc...




Nous continuons la remontée du Maroc en direction de Laâyoune, le soleil est là, mais nous avons perdu 15 ° depuis la frontière Mauritanienne, et le soir, nous devons de nouveau planter la tente pour pouvoir manger au chaud et à l’abri du vent. Nous quittons le goudron après TAN TAN et après une piste de 6 km, nous arrivons au ksar Tafnidilt, cette copie d’un fort , planté en plein désert, est féérique !! Le lendemain matin, après avoir eu quelques explications et quelques points GPS, nous partons à la conquête d’une autre piste en direction de l’océan, qui nous permettra de voir des paysages somptueux. Après une première partie bien tracée dans la rocaille, nous nous retrouvons au milieu d’un champ de dune en formation ! la piste n’est visible que par moment et nous devons nous diriger au GPS et au flair !! le sable recouvre nos traces au fur et à mesure; une piste empruntée un jour n’est plus accessible le lendemain !! Mais nous nous débrouillons comme des chefs en fin de journée, après avoir roulé pendant 30 km sur la plage blanche et après avoir acheté notre poisson quotidien auprès de pêcheurs ravis de nous faire profiter de leur prise, nous dormons dans le lit …. d’un oued ; nous avons fait 100 km de piste dans la journée. Le lendemain, nous reprenons la piste au milieu des collines couvertes de cactus, en apercevant la mer de temps à autre, et nous arrivons dans un autre Fort aménagé en hôtel et Camping : le fort Bou Jerif ; comme cela fait 5 jours qu’on se bat contre le vent qui n’a de cesse, même la nuit, nous nous payons le luxe de rester 24 heures dans une chambre, au calme, en profitant de ce confort si agréable !
Commentaire photo : un nomade nous indique le chemin, en montant sur le capot de la voiture ; les pêcheurs nous offrent le thé , ils veulent aussi partager leur marmite, mais nous venons de finir de manger !

lundi 28 février 2011

sur la route de DAKHLA.....






Sur la route de Dakhla, nous nous arrêtons au bord de l’océan (c’est venteux, mais c’est beau !!!) et nous n’avons qu’à nous baisser pour ramasser des superbes moules qui nous tendent … les coquilles ! le repas du soir est tout trouvé, en entrée, nous aurons même des huitres achetées un peu plus haut, directement chez le producteur ! C’est promis, demain , Pierre aura du pâté et un steak !! En repartant de Dakhla, nous avons un problème d’embrayage, les « Micaciciens » sont nombreux, et , avant que ça n’empire, nous faisons réparer la fuite ; on est content, la réparation nous a conté 40 € et, deux heures après, nous repartons ; nous dégotons un superbe petit village de pêcheur (mais j’ai l’interdiction d’acheter du poisson ?)et nous empruntons une piste bien raide pour aller manger sur la plage ; Il faudra dégonfler pour pouvoir remonter !!Nous dormons à Boujdour et le matin, on constate qu’on a toujours la fuite sous la pédale d’embrayage (la réparation ne nous a pas couté cher, mais elle a duré 24 h !!) En route donc pour trouver un nouveau « micanicien » !! La réparation durera la matinée, pendant ce temps là, j’ai le temps de visiter la ville et de faire connaissance d’une petite fille (Sarah) qui fini par m’inviter chez elle pour voir sa maman et boire le thé . Je suis installée dans le salon, et c’est là que Pierre viendra me rejoindre , pour boire le thé (j’ai dû avaler 1 Kg de sucre ce jour là !!) et nous sommes invités à manger les Tagines poisson le soir ; il nous est impossible de refuser. Nous sommes stupéfaits par tant de gentillesse de la part de cette famille Sahraoui !! nous repartons à minuit, les bras chargés de cadeaux (dont une tenue traditionnelle chacun !) quelle leçon d’hospitalité, et quelle leçon de vie !! Le lendemain, petit footing au bord de la plage de Boujdour, où, la aussi, je me fais rejoindre par 5 jeunes joggeuses (dont une en tenue traditionnelle, voile compris !)Les autres sont en pantalon, cheveux couverts) Nous courrons ensemble et nous faisons une petite séance d’étirements en commun, nous échangeons nos mouvements et nos sourires ; ça mets en forme pour la journée !

PS : pour ceux qui nous suivent sur Spot, le 27, on avait oublié le linge qui séchait au camping de Boujdour, d’où la marche arrière de 100 km, mais les petites culottes, même en Afrique, on ne peut pas s’en passer !!

jeudi 24 février 2011

MAURITANIE, le retour...



Dans le parc du Diawling, nous croisons des phacochères, qui posent pour la photo !! On voit aussi beaucoup d’oiseaux (pélicans , aigrettes …)Les premiers villages traversés ne ressemblent pas du tout aux autres, ce sont des toutes petites maisons rectangulaires, avec des toits en tôle, et on ne voit personne dehors ! Nous arrivons à Nouakchott où nous visitons le port de pêche. La mer est pas mal agitée et les pêcheurs prennent la vague pour approcher le plus possible de la plage ; Impressionnant !!! Sur la plage, les gens attendent l’arrivée des bateaux pour les remonter jusqu’au « garage à pirogues » Ensuite, les poissons sont transportés dans des charrettes, tirées par des ânes jusqu’aux femmes qui sont chargées de trier et d’emmener le poisson au marché. Tout ce petit monde travaille dans une ambiance très sonore et très gaie. Le lendemain, nous empruntons la route Nouakchott -Nouadhibou, route assez monotone que nous connaissons déjà, mais il n’y en a pas d’autre !! et puis, comme dit Gillou, on n’est plus du même côté !!Sur le marché, nous rencontrons des français déjà croisés plus haut, ils nous invitent à l’apéro et c’est l’occasion pour nous de noter encore quelques bons coins à ne pas manquer !! Le lendemain, nous passons la frontière Mauritanie-Maroc. Le premier poste Mauritanien est franchi à 11h30 ; le dernier Marocain à 14H45 entretemps, les douaniers avaient pris leur pause déjeuner, nous en avons fait autant en pique-niquant sur le parking de la frontière !! Notre premier bivouac au Maroc se fera au bord de l’océan …

lundi 21 février 2011

les derniers tours de roues au Sénégal ...




Nous quittons Dakar par la route de la corniche ; c’est une superbe avenue qui surplombe la mer, bordée de palmiers, ou circulent pas mal de voitures mais aussi très prisée par les joggers et autres sportifs qui font leurs abdos et assouplissements entre le bord de la falaise et la route(rassurez-vous, c’est très large !). Nous arrivons à Yoff où se trouve la fameuse statue représentant la famille symbole du renouveau de l’Afrique , qui a été inaugurée l’an dernier. Nous prenons la direction de Thiès et pique-niquons au bord d’un petit village sous les manguiers ; après quelques minutes, les enfants commencent à venir nous voir, mais ils ne parlent pas le français sauf un garçon qui s’improvise interprète et qui, au bout d’un moment, chassera les autres (en les coursant , mais sans méchanceté) pour nous laisser manger tranquille. Lorsque nous repartons, tout le monde est là pour nous faire des signes de la main. En route pour Touba ou nous voulons visiter la grande mosquée !! On m’accoutre d’un voile et d’un espèce de paréo pour dissimuler mes jambes, c’est à ce prix là que , soit disant, je pourrais rentrer dans la mosquée … En fait , notre « faux » guide, nous a simplement fait faire le tour (qu’on aurait été capables de faire tout seul ! ) l’entrée de l’édifice nous étant interdit (du moins accompagné par cette personne là)!Le soir, nous bivouaquons dans la campagne, non loin de 2 petits hameaux. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil, alors que de l’autre coté, la pleine lune fait son apparition ! c’est bô. Le matin, les habitants des villages sont là, il y a même une fille qui me prend l’éponge des mains pour faire la vaisselle ; avant de repartir, nous sommes conviés à visiter le village , nous rentrons dans leur cases (très belles !) nous repartons après une séance photo qui a bien fait rire tout le monde ! Nous arrivons ensuite au Zébrabar, un campement au bord du fleuve Sénégal, à 20 km de Saint-Louis, pour passer notre dernière nuit au Sénégal, encore un endroit paradisiaque. Au premier contrôle de police que nous rencontrons à Saint-Louis , on apprend qu’on n’est pas en règle : notre laisser passer voiture expire soit disant le 19 alors que, pour nous, on était couvert jusqu’au 20. La discussion avec le policier s’envenime très très vite, et, grâce à l’intervention d’une personne haut placé, nous réussissons à repartir alors que la police voulait immobiliser le véhicule et nous faire payer une amende plus que conséquente !! Nous quittons donc le Sénégal sans regret, nous garderons en mémoire les bons moments passés avec les villageois qui sont des gens extrêmement gais et généreux , mais malheureusement nous avons vérifié que les bruits qui courraient sur la difficulté à rouler au Sénégal sont vrais, nous comprenons pourquoi bon nombre de baroudeurs rencontrés pendant notre voyage évitent maintenant ce pays. Nous traversons le parc naturel du Diawling pour arriver en Mauritanie.

mercredi 16 février 2011

La superbe Petite Côte...




A Tambacounda, nous quittons une fois de plus nos amis Hollandais, ils partent vers le mali, alors que nous continuons notre petit bonhomme de chemin au Sénégal. Après Kaolack, nous devons prendre un bac pour traverser le Saloum, Tagazou se retrouve coincé au milieu des véhicules embarqués(faut que ça rentre ou que ça dise pourquoi !), Pierre ne peut même plus sortir pour profiter du paysage. Nous rejoignons ensuite l’océan que nous longerons jusqu’à Dakar . Nous faisons une première halte à Mbodiène ou nous trouvons une auberge accueillante (tenue par un français), c’est l’occasion pour nous de discuter avec plusieurs français installés au Sénégal depuis … plus de 30 ans. Après un bref passage à Sally Portugal, nous rejoignons Toubab Dialao ou nous sommes surpris par l’architecture de l’ensemble hôtelier mais aussi culturel Sobo-badê. La petite côte est très , très belle, mais très très touristique , et après autant de temps passé à traverser des petits villages, ou des villes très peu touristiques, nous sommes un peu paumés, et mal à l’aise au milieu … de tous ces blancs qui garent leurs gros 4X4 devant leurs grosses maisons bâties au milieu de grands complexes hôteliers!!! Nous arrivons à Dakar ou nous retrouvons Yannis, notre ami Belge, qui s’est fixé dans la ville pour quelques temps. Nous devons renouveler notre passavant (autorisation de circuler pour la voiture) auprès du service des douanes, et nous avons la mauvaise surprise d’apprendre qu’il nous reste 3 jours pour quitter le pays! Nous n’aurions jamais dû obtenir notre premier passavant de 10 jours !! Peut être y aurait -il eu moyen de négocier, (Yannis a discuté pendant 3 jours complets pour obtenir une autorisation de 3 mois)mais il aurait fallu entamer des discussions très longues et très pénibles, nous nous débrouillerons donc pour être en Mauritanie dimanche …
Commentaire des photos :
- Les filles , pas de panique, je distribue le Maggi en rentrant !
- Lors de nos pique-nique, en pleine nature, nous avons toujours la visite de bergers à qui nous donnons de l’eau et quelque chose à manger
- Dès fois, internet, ça marche mieux dans les buissons …
- Un petit bémol pour la plus grande distraction …..
- Ben oui, des fois, on est contents de voir une plaque d’égout !
- Pour Ewan et Sarah, les drôles de bêtes, ce sont des moutons !!!

samedi 12 février 2011

Le Sud du Sénégal




Lors de notre 1ère soirée au Sénégal, nous retrouvons nos amis hollandais (vive les SMS !), ensemble, nous allons visiter le sud du pays. Nous faisons une journée entière de randonnée, histoire de rappeler à nos jambes qu’elles sont faites pour marcher !! Accompagnés d’un guide qui connait son village, qui l’aime et qui sait nous le faire apprécier , nos découvrons des endroits paradisiaques (grotte, source, cascades…) ,nos yeux sont encore une fois trop petits pour profiter de la beauté de la nature, et nos seules paroles de la journée sont : c’est bô !!!!
Le lendemain, les deux Land Rover se mettent en route pour le parc du Niokolo koba, prêts à faire face aux lions, et autre bêtes sauvages ….. Malheureusement, on n’a pas vu la queue d’un lion, nous avons dû nous contenter de quelques hypo (très impressionnant quand même), gazelles, singes et … pintades !!! (en très grand nombre). Pour les animaux sauvages, nous irons a Amnéville en rentrant !!!La journée a quand même été riche en découvertes : le fleuve Gambie, qui traverse le parc est de toute beauté ! ; et riche en émotion : nous avons crevé … 2 fois .Le lendemain, nous faisons donc une journée maintenance histoire de remettre Tagazou sur ses roues, avant d’aller à Tambacounda.
PS : Merci pour tous vos commentaires qui nous font chaud au cœur , ça nous fait très plaisir de voir que vous nous suivez au travers de ce blog et de partager ce voyage avec vous !

lundi 7 février 2011

BYE BYE MALI; BONJOUR SENEGAL




Lors de nos derniers jours au mali, nous visitons un tout petit village : Koni. C’est notre copain Alsacien qui nous en a parlé , il a aidé à l’installation d’une pompe l’an dernier et il aimerait savoir si elle fonctionne . Nous quittons donc le goudron pour nous rendre au village. L’accueil de Michel, l’infirmier, est chaleureux ; il nous fait visiter le dispensaire , la salle de soins et d’accouchement sont …. déroutants .La pompe tourne à merveille !Puis nous rencontrons le directeur de l’école qui nous fait visiter toutes les classes (6 classes pour 400 élèves), nous avons même l’honneur d’aller saluer le chef du village (un Monsieur centenaire) qui nous souhaite la bienvenue, nous repartons bien tard, mais pour rien au monde nous n’aurions écourté ce beau moment de partage !!!
Nous prenons la direction du Sénégal , nous avons déjà parcouru 10 000 km .Nous nous faisons arrêter par un policier Malien, il nous dit que l’on n’ a pas stoppé à un coup de sifflé dans la dernière ville traversée, il faut payer une contravention ? Nous n’avons jamais été sifflés, mais devant sa détermination (il veut mettre Tagazou en fourrière ), nous discutons le prix et nous finissons par repartir, bien déçus de ce comportement pour notre dernier jour dans le pays. En arrivant à Kita, nous avons la surprise de découvrir un nouveau goudron en direction du Sénégal, nous nous attendions à faire 2 à 3 jours de piste…La route est belle, nous traversons des petits villages ou ils cultivent le coton . Lorsque nous arrivons au pont qui enjambe le Bafing, le chef de chantier (un japonais) nous annonce que l’accès au chantier est interdit au public ! Nous lui demandons ce qu’on doit faire (tout cela en Anglais), il nous dit de repartir sur nos pas …. Au bout de 30 mn d’une discussion soutenue, nous finissons par avoir l’autorisation de passer ; Ouf !!! Nous poursuivons notre route, nous accomplissons les formalités de douane sans problème (un dimanche !) et , après avoir passé , a gué , le Falémé nous entrons au Sénégal avec une petite pensée pour Amélie, bien sur !

vendredi 4 février 2011

Nous entamons le chemin du retour !



Après cette formidable promenade en pays Dogon qui nous laissera des images plein la tête et plein le cœur, nous rejoignons Bandiagara . De là, Gaby et Chantal nous quittent pour se diriger vers le Burkina Faso alors que nous repartons vers Bamako, pour rejoindre le Sénégal . Nous nous sommes donné rendez-vous en France ( nous habitons à 40 km l’un de l’autre) pour nous raconter la suite de nos voyages !
Notre route nous mène ensuite à Djenné ;nous devons traverser Le Baní, un affluent du fleuve Niger par le bac. Puis, l’arrivée dans la ville se fait par une route superbe, empruntée par des piétons, des charrettes tirées par des ânes, des vélos ect ….Nous visitons la ville sous un vent de sable épouvantable, la mosquée est l’une des plus belle du Mali , c’est la plus grande mosquée réalisée en Banco. Le lendemain, nous repartons vers Ségou et , au lieu de prendre le « goudron », nous décidons d’emprunter une piste, comme des grands !!! le voyage a été un peu long, mais nous sommes fiers d’avoir trouvé notre chemin, même si l’on a dû, par une ou deux fois, il est vrai,demander de l’aide à quelques villageois !!! Nous avons traversé plusieurs marchés, et à chaque fois, les gens (et les animaux) sont obligés de s’écarter pour laisser passer Tagazou ! Nous arrivons à Ségou en plein festival , nous mangeons dans un petit restaurant ou les musiciens de Djembé jouent des musiques endiablées !!!!

PS : la photo des canards, c'est plus particulièrement pour Sarah de la part de son papy, il n'a plus le droit de photographier les vaches (on doit en avoir 300 !) alors, il se met aux canards !

mardi 1 février 2011

LA BEAUTE DU PAYS DOGON




De Bamako à Mopti
Nous retrouvons la quiétude au camp de Kangaba, avant de prendre la direction de Ségou. La bas, nous rencontrons une Française, Colette, qui nous permet de visiter une fabrique de Bogolan, des tissus tissés et peints sur place. Nous passons une soirée en groupe(français et maliens),où nous discutons de nos coutumes, nous apprenons beaucoup de choses sur la façon de vivre des mali. Puis nous prenons la direction de Mopti en compagnie de nos compagnons Lorrains : Chantal et Gaby. La route est longue, et , c’est officiel, nous avons très chaud : 40 ° ; Heureusement , le foyer de l’air de la BA 102 nous attend, avec une Flag bien fraîche !Nous visitons Mopti avec Amadou (le fils adoptif de Colette) après avoir vu le port, le marché au poisson (les poissons sont séchés et fumés sur place, puis envoyés dans tout le mali), et la Mosquée (splendide !) Amadou nous invite à partager son repas chez lui avec sa femme et ses enfants…










Après Mopti la dernière « grande » ville du secteur, nous arrivons en bordure du pays Dogon.
Notre premier contact sera avec le village de Songho et ses traditions surprenantes comme la circoncision par exemple. Les décors sont dignes du Roi Lion, TROP BEAU !!!
Nous passerons notre première nuit à Bandiagara, commune sans charme particulier si ce n’est d’être l’entrée du Pays Dogon.
Le lendemain nous abandonnons une fois de plus le goudron pour une piste en sable, latérite et rochers qui va nous conduire tout au long de la falaise de Bandiagara ou pays Dogon.
Les paysages sont grandioses, toute la journée nos seuls mots seront : « c’est beau ! » les villages sont soit à flanc de falaise sur des éboulis soit perchés sur la falaise. Cases d’habitation et greniers (petites cases au toit en pointe), cases à palabre (Togona) , lieux sacrés (ou l’on ne peut pas marcher ou pénétrer), lieux de sacrifices (la religion majoritaire est l’animisme), églises et mosquées se succèdent. Extraordinaire de beauté, de calme, de sérénité !
Nous devons contourner une dune adossée à la falaise , celle-ci viendra à bout de Tagazou, ensablés (peut-être sommes nous un peu lourd !) nous devons nous résoudre à redescendre et à prendre un autre chemin. Le soir nous passons la nuit au bord du village de Yéné. Antoine, un habitant « remplaçant du prêtre » nous sert de guide et nous emmène voir le chef qui nous offre l’hospitalité sous les baobabs. Lorsque nous nous installons, nous sommes entourés par tous les enfants du village (et il y en a !!!) qui étudient nos moindres faits et gestes. Nous avons de la chance, c’est jour de marché… mais à partir de 19H00 ! sans électricité ! Les femmes font des kilomètres dans le sable pour venir vendre bière de mil, beignets « à rien », légumes ou viande crue ou cuite au barbecue sur place (on mangera même du porc !) le tout à même le sol et dans le noir avec quelques flash de lampe électrique. Encore une fois, Extraordinaire ! l’animation bat son plein, nous finissons par nous endormir, avant la fin du marché.*
Le lendemain nous nous remettons en route pour visiter 2 autres villages, à chaque fois un habitant nous sert de guide dans ces dédales de rochers et nous raconte quantité d’anecdotes et nous explique l’histoire et les tradition du peuple Dogon. Allé, je me répète, Extraordinaire !
Nous finissons notre circuit à Sangha après avoir sillonné à peine un tiers du Pays Dogon, avec des images pleins les yeux et des tas de chose à vous raconter au retour ! C’est sur , un nouveau voyage s’impose…

mercredi 26 janvier 2011

BAMAKO qui grouille !!



Nous nous installons à Bamako, dans la cour d’une très belle auberge tenue (et fréquentée) par des Anglais , l’ambiance est sympathique, et la bière coule à flots ! Nous faisons la connaissance de Koné (mais il veut qu’on l’appelle Patrice), c’est un jeune Malien de 18 ans qui me propose de me montrer la ville pendant que Pierre change (avec un mécanicien qui est venu sur le terrain, nos plaquettes de freins qui couinent toujours, même après les presque 9000 km parcourus (et oui !!!)
Donc nous partons à la recherche de fruits, légumes, et , à notre retour, je vois qu’il boitille un peu , il me dit qu’il est blessé, en fait, il a une plaie de 10 cm de longueur sur le tibia, toute nécrosée sur un cercle de 15 cm de diamètre, il ne peut pas se soigner, faute d’argent ….. Pierre s’improvise donc infirmier, et nous lui donnons toutes les recommandations et ce qu’il faut pour qu’il continue à se soigner …
L e lendemain, nous partons à la découverte de la ville . Un pont qui enjambe le fleuve Niger nous amène au centre . La ville est recouverte d’un épais nuage de pollution, dû aux trop nombreux véhicules et pétrolettes qui circulent dans tous les sens , pas facile de se frayer un chemin au milieu !Nous atteignons le marché ou tous les petits vendeurs nous harcellent, en voulant nous faire acheter tout et n’importe quoi !!
Un centre artisanal nous permet de les voir travailler le bois, l’argent, le cuir, mais on n’ose pas s’arrêter pour ne pas être interpelé . Ils refusent même qu’on prenne des photos … Vous l’avez compris, la ville ne nous a pas séduits, peut être le contraste avec les jours d’avant passés en brousse était-il trop violent ! Nous quittons donc Bamako, sans grand regret pour nous diriger vers Segou. Avant de partir, nous passerons par l’ambassade du Sénégal pour connaitre les formalités de passage en douane avec un véhicule. Affaire à suivre !

PS : ben non, je ne me suis pas laissé peser à Kati, de toute façon, leur balance, ça doit être comme chez nous, elles ne disent jamais ce qu’on veut !!

lundi 24 janvier 2011

de KAYES à BAMAKO




A Kayes, ça ne caille pas du tout ; nous dépassons maintenant largement les 30 ° . La traversée de la ville par le fleuve Sénégal lui donne un charme bien particulier. La vie s’anime au bord du fleuve ; les pêcheurs, les femmes qui lavent le linge, les enfants qui jouent autours de jardins cultivés. Après la ville, le paysage ressemble à celui du « roi lion », mais on n’a pas vu Symba ; on n’a peut être pas bien regardé !Nous roulons dans le sable qui est aussi fin que la farine, il rentre partout, on en a plein la vaisselle, les fringues, toutes nos petites naffaires ! A la fin de la journée, nous devons tout sortir du véhicule et tout brosser ; nos amis plus expérimentés rigolent, il y a longtemps qu’ils ont rendu leur véhicule étanche et qu’ils placent tout dans des boites hermétiques ….Nous bivouaquons aux chutes de Gouina, trop belles !
Nous repartons à regret de ce site superbe, nous reprenons une piste . Lors d’un arrêt, nous sommes rattrapés par 7 motards qui relient Dakar à Ouagadougou aller retour ( un 4X4 d’assistance les suit), il fait plus de 35 °, nous n’imaginons même pas la chaleur qu’ils doivent ressentir dans leurs vêtements ; mais eux s’éclatent ….On emprunte un pont qui sert à la fois pour : les piétons, les vélo, mobylettes, voitures camions et train ; il faut donc s’assurer que le train n’arrive pas, puis se débrouiller pour se frayer un petit passage au milieu de tout ce petit monde !La piste devient plus caillouteuse Gérard, le premier 4X4 embarque un jeune qui va nous indiquer de quel coté de la piste il faut passer, cela évite de descendre du 4X4 et les jeunes sont contents de nous aider moyennant un petit cadeau ! Nous avons roulé 7 heures et parcouru …. 160 km . Nous arrivons à Bamako très sales, mais très heureux


Le dimanche matin, quoiqu'il arrive, ou que l'on soit, il faut téléphoner à Mémé Cécile...

vendredi 21 janvier 2011

MAURITANIE / MALI, le voyage continue....



Nous arrivons donc dans la capitale Mauritanienne, nous faisons un petit tour au marché Capitale où une multitude de petites échoppes présentent des tissus aux couleurs vives, les allées sont très étroites, ça circule dans tous les sens, on prend un bon bain de foule, mais sans être ennuyé. Nous n’aurons pas le temps de visiter la plage et le port qu’il ne faut pas louper en fin d’après midi, au retour des pêcheurs, nous ferons ça au retour. Nous passons notre dernière soirée avec nos amis belge et hollandais, nous avons passé beaucoup de temps ensemble et c’est un peu dur de quitter cette petite famille d’accueil. Ils resterons quelques jours à Nouakchott puis descendront vers le Sénégal, alors que nous voulons emprunter la route de l’espoir. Sur le camp , nous rencontrons 2 couples de français venant de Lyon et de Laneuveville devant Nancy (le monde est petit !)Ce sont des vieux baroudeurs qui connaissent déjà bien l’Afrique, c’est donc avec eux que nous traverserons la Mauritanie.
La route est rectiligne, nous traversons des dunes magnifiques, Grâce aux pluies abondantes, le désert est par endroit recouvert de touffes d’herbe et même de petits arbustes . On croise des troupeaux de dromadaires, d’ânes, de vaches de moutons et de chèvres. Sur les cotés, on voit (et on sent !) beaucoup d’animaux morts en décompositions qui ont été fauchés par les voitures . Les kékés font leur apparition, et tout à coup, on voit une oasis, avec des villages installés tout autours et quelques champs. Nous arrivons bien fatigués au campement du désert à Kiffa. Après Kiffa, nous quittons le dernier élément qui nous rattache à la France : le goudron. Nous prenons la piste et nous roulons au milieu de cette nature immense, en traversant, de ça de là , des petits villages de cases où courent des tas d’enfants qui nous accueillent avec des signes de la main et des grands sourires. C’est incroyable de voir ces gens vivre ainsi, avec leurs animaux, en communion parfaite avec la nature !Nous bivouaquons sous un baobab, où nous pouvons méditer sur cette journée si riche en découvertes !
Nous nous remettons en route direction Kayes, au Mali,. Au total, nous avons fait plus de 200 km de piste, un vrai régal ! Nous passons un après midi a régler les formalités administratives de douane et nous trouvons refuge dans la cour d’un hôtel, ou, après une bonne douche et une (voir deux) bonnes bières, nous reprenons le rythme de la ville.
Le choix des photos a été difficile , j’ai choisi de vous montrer quelques unes des personnes qu’on a eu la chance de rencontrer .

lundi 17 janvier 2011

Nos premiers "tours de roues" en Mauritanie


maj blog mauritanie


Après avoir passé les 3 postes de contrôle des 2 pays (en 3 heures, performances correctes), séparés par un no man’s land de 3 km (donc pas d’infrastructure routière !), nous découvrons la République Islamique de Mauritanie. La seule photo que l’on a été autorisé à prendre est celle du chien qui a reniflé la voiture. Notre arrivée à Nouadhibou nous rappelle, tout de suite, Djibouti : même type de maisons, mêmes petites boutiques, mêmes sacs plastiques, et mêmes biquettes qui mangent …. Ce qu’elles trouvent. Nous trouvons un camping sympa, pas loin du centre. Nous allons nous baigner au Cap Blanc, site protégé, ou nous avons la chance de voir un phoque moine, qui a élu domicile dans un endroit visible de la côte et lorsque le gardien du parc le siffle, il montre le bout de son nez !Dans le camping, un grand nombre de petits vendeurs nous sollicitent et, au 5ème, nous lui disons qu’on en a assez, mais il nous explique de façon très sympathique, qu’il n’y a pas beaucoup de touristes, donc ils tentent tous leur chance pour vendre les objets de leur fabrication , ils ne mendient pas. Après Nouadhibou, nous allons visiter le Ban d’Arguin, nous voulons descendre à IWIK , seul le GPS peut nous y conduire car le départ de la piste est visible mais il y a beaucoup d’intersections et, lorsque le sable est bien mou, les traces sont complètement effacées. Enfin, nous finissons par rejoindre le village ou vivent 25 familles, sans électricité (sauf 2 panneaux solaires qui alimentent la petite épicerie, sans eau sur place (l’eau douce est amenée par citerne)….Pour le wifi, on n’a pas demandé !
Nous prenons rendez vous avec un pêcheur qui nous emmènera, visiter les iles ou viennent s’installer les oiseaux migrateurs, nous nous essayerons à la pêche au fil (sans grand succès) , pour nous consoler, les dauphins viennent nous dire bonjour. La journée à bord d’une Lanche , est très reposante et le lendemain, nous sommes prêts à rejoindre NOUAKCHOTT.
Sur la route de Nouakchott, nous croisons deux chantiers, ils déplacent une dune de l’autre coté de la route ….
Commentaire des photos : la maison avec le drapeau vert , c’est l’école (dommage qu’il n’y avait pas de cours, j’aurais aimé voir !!) ; une photo des assiettes que nous prépare Maurice ; c’est un excellent cuisinier , et nous allons le quitter à regret ; nous vous présentons également un nouveau modèle de station service (incroyable, mais ça marche !)

mercredi 12 janvier 2011

DERNIERE ETAPE AU MAROC

10 heures tapantes, les 3 véhicules quittent Dakhla en direction de la frontière.
Le désert nous fascine toujours …..
A midi, nous passons le Tropique du Cancer
Le sol est maintenant recouvert de petites plantes rouges qui courent sur des kilomètres !
Pour manger, nous nous approchons de la plage, le sable est si beau et si fin …. Que les deux land s’y enlisent !!!Perception des pelles et autres plaques de désensablage et après plus d’une heure d’un combat acharné, l’homme sort vainqueur de la machine !!
Le soir, nous rejoignons une auberge ou se rencontrent les touristes entrant et sortant de la Mauritanie, nous prenons les informations récentes sur les événements pour décider de notre itinéraire . Nous vous donnons donc rendez vous en Mauritanie, ne vous inquiétez pas, NOUS SOMMES TRES PRUDENTS !


dimanche 9 janvier 2011

LA BEAUTE DU SUD MAROCAIN








Avant de quitter Tan-Tan, un pêcheur vient nous proposer sa prise , le repas du soir est tout trouvé ; Pierre commence à avoir des ouïes à la place des joues !!
Nous retrouvons nos copains hollandais, et ensemble, nous prenons le chemin de Laayoune. A mi-chemin, nous campons dans un camping berbère au milieu de nulle part ….nous campons sous des milliers d’étoiles ;c’est beau à couper le souffle ; quelques photos valent mieux qu’un long discours …
Le lendemain, nous repartons à 3 véhicules, Yannis, un belge de Liège se joint à nous . Nous rencontrons beaucoup de contrôles de police, ils vérifient à chaque fois nos passeports et l’on doit laisser des fiches de renseignements à chaque poste . Nous campons à Laayoune dans un endroit sans aucunes commodités, les bivouacs se suivent et ne se ressemblent pas …
Le matin, nous reprenons la route direction Darkla, la dernière ville avant la frontière Mauritanienne .
il est 10 h , il fait déjà 30 °, nous avons 500 km à faire ! Les dunes ont laissé la place à un paysage de sable tout plat, avec des gros cailloux et quelques petits arbustes. Pour le pique- nique, nous quittons la route pour rejoindre la mer. Pour les anciens de Djibouti, c’est comme si on traversait le grand barra et qu’on arrivait aux Sables blancs … Après un petit plouf, il faut repartir, la route est longue !! En fin de journée, c’est officiel, j’ai les fesses plates mais je me console car demain, c’est journée repos !

jeudi 6 janvier 2011

REPRISE DU VOYAGE, AGADIR, TAN-TAN



Marrakech, Agadir, Tan-tan
Nous quittons Marrakech après nous être assurés que les 6 réfractaires au retour (et oui, ils se sont fait payer une journée supplémentaire dans un hôtel 4 étoiles de la palmeraie en attendant la réparation de leur avion) ; donc après avoir dit au revoir à tout notre petit monde, nous nous mettons en route vers Agadir. Sur la route , les amandiers sont en fleur ; nous arrivons à Agadir de nuit, c’ est une ville nouvelle , très touristique, avec une plage de 6 km de longueur !
NOus nous remettons en route le lendemain matin, en direction de Tan Tan . A midi, nous prenons notre casse croute dans un coin a priori désert, Pierre sirote sa bière à l’ombre d’un palmier. Tout à coup, nous voyons arriver un homme sur son âne , il vient nous saluer, et on s’aperçoit que son français est limité ; donc après quelques paroles, il continue son chemin . A son retour, il nous dit « vient à la maison » Ne sachant pas si on avait bien compris, nous lui parlons d’autre chose, mais il veut vraiment qu’on le suive . Tagazou emprunte donc le chemin de cadichon, et cahin-caha, nous arrivons jusqu’à chez lui. Sa maison est simple, mais de toute beauté ; sa femme , qui parle français, nous propose de manger le couscous (impossible, on vient de manger), nous buvons donc le thé dans le salon, assis par terre sur des gros coussins, ils veulent nous garder pour le soir, nous proposent l’accès à leur salle de bain …. Après avoir fait le tour de leur potager, nous repartons avec 3 navets et 2 œufs que j’ai ramassé moi-même dans le poulailler . Quelle générosité, quelle belle rencontre !
Sur la route nous croisons surtout des camions (non frigorifiques)qui transportent du poisson recouvert de glace ; régulièrement, on croise des « aires de dégazage » où ils vident le trop plein d’eau dû à la fonte de glace, en plein après midi (il fait maintenant 28° la journée) on sent venir les aires avant de les voir !!!!
Nous arrivons à Tan-Tan par un beau rond point décoré de 2 dromadaires géants ! nous montons le camp au bord de la mer ….

mardi 4 janvier 2011

Marrakech la rouge, un air de vacances



Maman et Papa ont pris une petite semaine de vacances alors je vais apporter ma petite contribution à ce blog ! Par « vacances » on entendra « garer Tagazou et retrouver un Ryad avec eau courante, électricité, grand frigo, canapé, et même glaçons pour le Ricard …
Nous sommes 9, famille et amis à les avoir rejoins pour passer la semaine du réveillon à Marrakech dans un Ryad (maison marocaine avec une cour centrale) à quelques minutes du centre ville. Si je devais résumer cette semaine en 3 points cela serait : kilo en trop, mal aux pieds et marchandage.
- Kilo en trop : les saveurs ici sont bien différentes de celles auxquelles nous sommes habitués. Beaucoup de sucré salé et surtout énormément de pâtisseries gorgées de miel et de pate d’amande. Devant de tels festins nous avons unanimement (du moins les mecs), votés POUR la réhabilitation du gouté de 16h ! Résultat : overdose de pate d’amande et angoisse générale à l’idée de se peser au retour.
- Mal aux pieds : ahhh on en a fait des bornes ! ici on fait des découvertes à chaque coin de rue. Tout est magnifique et il est difficile de s’arrêter. Emmené par Papa en mode G.O. on a du faire quasi toutes les rues de la ville. Il y a beaucoup de souks (autrement dit des marchés rangés un peu comme ma chambre ) toujours bondés et chaque quartier a sa particularité. Parfois sur plusieurs étages ou moins touristiques. Les étales sont toujours très colorées et plus ou moins « clean ». Nous passons donc rapidement ceux qui nous semblent trop touristiques pour s’enfoncer dans les petites rues. Le plus impressionnant est très nettement le quartier des tanneurs. Armés de nos masques à gaz naturels (un bouquet de feuille de menthe) nous avons découvert comment sont fabriqués les articles en cuir qu’on trouve partout dans la ville. Vous verrez dans les photos une succession de bains (de fientes de pigeon et de chaux) à ciel ouvert où sont plongées les peaux. Les hommes travaillent à main nues pour racler les peaux et enlever les poils des peaux ! C’est vraiment très impressionnant. On s’en veut presque de discuter le prix d’un article en cuir en sortant tant nous prenons conscience du travail qu’il a fallut pour le réaliser ! Ceci nous amène au 3e point !
- Le marchandage : Ici cousin, tout se marchande ! le vrai problème c’est l’échelle de valeur. A force de discussion on peut diviser le prix annoncé par 4 (on n’a pas fait mieux !). le marchandage semble être un sport national ! Bons joueurs et bons bluffeurs, les marocains arrivent toujours à nous faire croire qu’on a cassé la baraque, qu’ils n’ont pas gagné d’argent sur ce qu’ils nous ont vendu mais qu’il nous le laisse à ce prix parce qu’on est sympa. On ressort donc super fier et puis 100m plus loin on trouve le même produit encore moins cher… y’a pas … ils sont trop forts !
La semaine s’est donc passée dans la bonne humeur générale et nous nous préparons à réaffronter la Sibérie française alors que Maman et Papa profitent d’une dernière douche chaude avant de retrouver Tagazou.
On repart des images plein la tête et on souhaite bonne route aux aventuriers et puis …. Qui sait… p’t’être qu’on les rejoindra de nouveau un peu plus loin !
p'tit message des barroudeurs :
merci à ceux qui nous ont rejoint et qui nous ont permis de passer une semaine très agréable
bonne année à mémé Cécile
à nos petites princesses
à toute la famille
à nos amis des restos, de la gymn, du footing, de Pagny, nos pôtes de 30 ans, et tous les autres
et à tous ceux qui nous suivent