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Nous vous invitons à partager nos voyages ....





















mercredi 26 janvier 2011

BAMAKO qui grouille !!



Nous nous installons à Bamako, dans la cour d’une très belle auberge tenue (et fréquentée) par des Anglais , l’ambiance est sympathique, et la bière coule à flots ! Nous faisons la connaissance de Koné (mais il veut qu’on l’appelle Patrice), c’est un jeune Malien de 18 ans qui me propose de me montrer la ville pendant que Pierre change (avec un mécanicien qui est venu sur le terrain, nos plaquettes de freins qui couinent toujours, même après les presque 9000 km parcourus (et oui !!!)
Donc nous partons à la recherche de fruits, légumes, et , à notre retour, je vois qu’il boitille un peu , il me dit qu’il est blessé, en fait, il a une plaie de 10 cm de longueur sur le tibia, toute nécrosée sur un cercle de 15 cm de diamètre, il ne peut pas se soigner, faute d’argent ….. Pierre s’improvise donc infirmier, et nous lui donnons toutes les recommandations et ce qu’il faut pour qu’il continue à se soigner …
L e lendemain, nous partons à la découverte de la ville . Un pont qui enjambe le fleuve Niger nous amène au centre . La ville est recouverte d’un épais nuage de pollution, dû aux trop nombreux véhicules et pétrolettes qui circulent dans tous les sens , pas facile de se frayer un chemin au milieu !Nous atteignons le marché ou tous les petits vendeurs nous harcellent, en voulant nous faire acheter tout et n’importe quoi !!
Un centre artisanal nous permet de les voir travailler le bois, l’argent, le cuir, mais on n’ose pas s’arrêter pour ne pas être interpelé . Ils refusent même qu’on prenne des photos … Vous l’avez compris, la ville ne nous a pas séduits, peut être le contraste avec les jours d’avant passés en brousse était-il trop violent ! Nous quittons donc Bamako, sans grand regret pour nous diriger vers Segou. Avant de partir, nous passerons par l’ambassade du Sénégal pour connaitre les formalités de passage en douane avec un véhicule. Affaire à suivre !

PS : ben non, je ne me suis pas laissé peser à Kati, de toute façon, leur balance, ça doit être comme chez nous, elles ne disent jamais ce qu’on veut !!

lundi 24 janvier 2011

de KAYES à BAMAKO




A Kayes, ça ne caille pas du tout ; nous dépassons maintenant largement les 30 ° . La traversée de la ville par le fleuve Sénégal lui donne un charme bien particulier. La vie s’anime au bord du fleuve ; les pêcheurs, les femmes qui lavent le linge, les enfants qui jouent autours de jardins cultivés. Après la ville, le paysage ressemble à celui du « roi lion », mais on n’a pas vu Symba ; on n’a peut être pas bien regardé !Nous roulons dans le sable qui est aussi fin que la farine, il rentre partout, on en a plein la vaisselle, les fringues, toutes nos petites naffaires ! A la fin de la journée, nous devons tout sortir du véhicule et tout brosser ; nos amis plus expérimentés rigolent, il y a longtemps qu’ils ont rendu leur véhicule étanche et qu’ils placent tout dans des boites hermétiques ….Nous bivouaquons aux chutes de Gouina, trop belles !
Nous repartons à regret de ce site superbe, nous reprenons une piste . Lors d’un arrêt, nous sommes rattrapés par 7 motards qui relient Dakar à Ouagadougou aller retour ( un 4X4 d’assistance les suit), il fait plus de 35 °, nous n’imaginons même pas la chaleur qu’ils doivent ressentir dans leurs vêtements ; mais eux s’éclatent ….On emprunte un pont qui sert à la fois pour : les piétons, les vélo, mobylettes, voitures camions et train ; il faut donc s’assurer que le train n’arrive pas, puis se débrouiller pour se frayer un petit passage au milieu de tout ce petit monde !La piste devient plus caillouteuse Gérard, le premier 4X4 embarque un jeune qui va nous indiquer de quel coté de la piste il faut passer, cela évite de descendre du 4X4 et les jeunes sont contents de nous aider moyennant un petit cadeau ! Nous avons roulé 7 heures et parcouru …. 160 km . Nous arrivons à Bamako très sales, mais très heureux


Le dimanche matin, quoiqu'il arrive, ou que l'on soit, il faut téléphoner à Mémé Cécile...

vendredi 21 janvier 2011

MAURITANIE / MALI, le voyage continue....



Nous arrivons donc dans la capitale Mauritanienne, nous faisons un petit tour au marché Capitale où une multitude de petites échoppes présentent des tissus aux couleurs vives, les allées sont très étroites, ça circule dans tous les sens, on prend un bon bain de foule, mais sans être ennuyé. Nous n’aurons pas le temps de visiter la plage et le port qu’il ne faut pas louper en fin d’après midi, au retour des pêcheurs, nous ferons ça au retour. Nous passons notre dernière soirée avec nos amis belge et hollandais, nous avons passé beaucoup de temps ensemble et c’est un peu dur de quitter cette petite famille d’accueil. Ils resterons quelques jours à Nouakchott puis descendront vers le Sénégal, alors que nous voulons emprunter la route de l’espoir. Sur le camp , nous rencontrons 2 couples de français venant de Lyon et de Laneuveville devant Nancy (le monde est petit !)Ce sont des vieux baroudeurs qui connaissent déjà bien l’Afrique, c’est donc avec eux que nous traverserons la Mauritanie.
La route est rectiligne, nous traversons des dunes magnifiques, Grâce aux pluies abondantes, le désert est par endroit recouvert de touffes d’herbe et même de petits arbustes . On croise des troupeaux de dromadaires, d’ânes, de vaches de moutons et de chèvres. Sur les cotés, on voit (et on sent !) beaucoup d’animaux morts en décompositions qui ont été fauchés par les voitures . Les kékés font leur apparition, et tout à coup, on voit une oasis, avec des villages installés tout autours et quelques champs. Nous arrivons bien fatigués au campement du désert à Kiffa. Après Kiffa, nous quittons le dernier élément qui nous rattache à la France : le goudron. Nous prenons la piste et nous roulons au milieu de cette nature immense, en traversant, de ça de là , des petits villages de cases où courent des tas d’enfants qui nous accueillent avec des signes de la main et des grands sourires. C’est incroyable de voir ces gens vivre ainsi, avec leurs animaux, en communion parfaite avec la nature !Nous bivouaquons sous un baobab, où nous pouvons méditer sur cette journée si riche en découvertes !
Nous nous remettons en route direction Kayes, au Mali,. Au total, nous avons fait plus de 200 km de piste, un vrai régal ! Nous passons un après midi a régler les formalités administratives de douane et nous trouvons refuge dans la cour d’un hôtel, ou, après une bonne douche et une (voir deux) bonnes bières, nous reprenons le rythme de la ville.
Le choix des photos a été difficile , j’ai choisi de vous montrer quelques unes des personnes qu’on a eu la chance de rencontrer .

lundi 17 janvier 2011

Nos premiers "tours de roues" en Mauritanie


maj blog mauritanie


Après avoir passé les 3 postes de contrôle des 2 pays (en 3 heures, performances correctes), séparés par un no man’s land de 3 km (donc pas d’infrastructure routière !), nous découvrons la République Islamique de Mauritanie. La seule photo que l’on a été autorisé à prendre est celle du chien qui a reniflé la voiture. Notre arrivée à Nouadhibou nous rappelle, tout de suite, Djibouti : même type de maisons, mêmes petites boutiques, mêmes sacs plastiques, et mêmes biquettes qui mangent …. Ce qu’elles trouvent. Nous trouvons un camping sympa, pas loin du centre. Nous allons nous baigner au Cap Blanc, site protégé, ou nous avons la chance de voir un phoque moine, qui a élu domicile dans un endroit visible de la côte et lorsque le gardien du parc le siffle, il montre le bout de son nez !Dans le camping, un grand nombre de petits vendeurs nous sollicitent et, au 5ème, nous lui disons qu’on en a assez, mais il nous explique de façon très sympathique, qu’il n’y a pas beaucoup de touristes, donc ils tentent tous leur chance pour vendre les objets de leur fabrication , ils ne mendient pas. Après Nouadhibou, nous allons visiter le Ban d’Arguin, nous voulons descendre à IWIK , seul le GPS peut nous y conduire car le départ de la piste est visible mais il y a beaucoup d’intersections et, lorsque le sable est bien mou, les traces sont complètement effacées. Enfin, nous finissons par rejoindre le village ou vivent 25 familles, sans électricité (sauf 2 panneaux solaires qui alimentent la petite épicerie, sans eau sur place (l’eau douce est amenée par citerne)….Pour le wifi, on n’a pas demandé !
Nous prenons rendez vous avec un pêcheur qui nous emmènera, visiter les iles ou viennent s’installer les oiseaux migrateurs, nous nous essayerons à la pêche au fil (sans grand succès) , pour nous consoler, les dauphins viennent nous dire bonjour. La journée à bord d’une Lanche , est très reposante et le lendemain, nous sommes prêts à rejoindre NOUAKCHOTT.
Sur la route de Nouakchott, nous croisons deux chantiers, ils déplacent une dune de l’autre coté de la route ….
Commentaire des photos : la maison avec le drapeau vert , c’est l’école (dommage qu’il n’y avait pas de cours, j’aurais aimé voir !!) ; une photo des assiettes que nous prépare Maurice ; c’est un excellent cuisinier , et nous allons le quitter à regret ; nous vous présentons également un nouveau modèle de station service (incroyable, mais ça marche !)

mercredi 12 janvier 2011

DERNIERE ETAPE AU MAROC

10 heures tapantes, les 3 véhicules quittent Dakhla en direction de la frontière.
Le désert nous fascine toujours …..
A midi, nous passons le Tropique du Cancer
Le sol est maintenant recouvert de petites plantes rouges qui courent sur des kilomètres !
Pour manger, nous nous approchons de la plage, le sable est si beau et si fin …. Que les deux land s’y enlisent !!!Perception des pelles et autres plaques de désensablage et après plus d’une heure d’un combat acharné, l’homme sort vainqueur de la machine !!
Le soir, nous rejoignons une auberge ou se rencontrent les touristes entrant et sortant de la Mauritanie, nous prenons les informations récentes sur les événements pour décider de notre itinéraire . Nous vous donnons donc rendez vous en Mauritanie, ne vous inquiétez pas, NOUS SOMMES TRES PRUDENTS !


dimanche 9 janvier 2011

LA BEAUTE DU SUD MAROCAIN








Avant de quitter Tan-Tan, un pêcheur vient nous proposer sa prise , le repas du soir est tout trouvé ; Pierre commence à avoir des ouïes à la place des joues !!
Nous retrouvons nos copains hollandais, et ensemble, nous prenons le chemin de Laayoune. A mi-chemin, nous campons dans un camping berbère au milieu de nulle part ….nous campons sous des milliers d’étoiles ;c’est beau à couper le souffle ; quelques photos valent mieux qu’un long discours …
Le lendemain, nous repartons à 3 véhicules, Yannis, un belge de Liège se joint à nous . Nous rencontrons beaucoup de contrôles de police, ils vérifient à chaque fois nos passeports et l’on doit laisser des fiches de renseignements à chaque poste . Nous campons à Laayoune dans un endroit sans aucunes commodités, les bivouacs se suivent et ne se ressemblent pas …
Le matin, nous reprenons la route direction Darkla, la dernière ville avant la frontière Mauritanienne .
il est 10 h , il fait déjà 30 °, nous avons 500 km à faire ! Les dunes ont laissé la place à un paysage de sable tout plat, avec des gros cailloux et quelques petits arbustes. Pour le pique- nique, nous quittons la route pour rejoindre la mer. Pour les anciens de Djibouti, c’est comme si on traversait le grand barra et qu’on arrivait aux Sables blancs … Après un petit plouf, il faut repartir, la route est longue !! En fin de journée, c’est officiel, j’ai les fesses plates mais je me console car demain, c’est journée repos !

jeudi 6 janvier 2011

REPRISE DU VOYAGE, AGADIR, TAN-TAN



Marrakech, Agadir, Tan-tan
Nous quittons Marrakech après nous être assurés que les 6 réfractaires au retour (et oui, ils se sont fait payer une journée supplémentaire dans un hôtel 4 étoiles de la palmeraie en attendant la réparation de leur avion) ; donc après avoir dit au revoir à tout notre petit monde, nous nous mettons en route vers Agadir. Sur la route , les amandiers sont en fleur ; nous arrivons à Agadir de nuit, c’ est une ville nouvelle , très touristique, avec une plage de 6 km de longueur !
NOus nous remettons en route le lendemain matin, en direction de Tan Tan . A midi, nous prenons notre casse croute dans un coin a priori désert, Pierre sirote sa bière à l’ombre d’un palmier. Tout à coup, nous voyons arriver un homme sur son âne , il vient nous saluer, et on s’aperçoit que son français est limité ; donc après quelques paroles, il continue son chemin . A son retour, il nous dit « vient à la maison » Ne sachant pas si on avait bien compris, nous lui parlons d’autre chose, mais il veut vraiment qu’on le suive . Tagazou emprunte donc le chemin de cadichon, et cahin-caha, nous arrivons jusqu’à chez lui. Sa maison est simple, mais de toute beauté ; sa femme , qui parle français, nous propose de manger le couscous (impossible, on vient de manger), nous buvons donc le thé dans le salon, assis par terre sur des gros coussins, ils veulent nous garder pour le soir, nous proposent l’accès à leur salle de bain …. Après avoir fait le tour de leur potager, nous repartons avec 3 navets et 2 œufs que j’ai ramassé moi-même dans le poulailler . Quelle générosité, quelle belle rencontre !
Sur la route nous croisons surtout des camions (non frigorifiques)qui transportent du poisson recouvert de glace ; régulièrement, on croise des « aires de dégazage » où ils vident le trop plein d’eau dû à la fonte de glace, en plein après midi (il fait maintenant 28° la journée) on sent venir les aires avant de les voir !!!!
Nous arrivons à Tan-Tan par un beau rond point décoré de 2 dromadaires géants ! nous montons le camp au bord de la mer ….

mardi 4 janvier 2011

Marrakech la rouge, un air de vacances



Maman et Papa ont pris une petite semaine de vacances alors je vais apporter ma petite contribution à ce blog ! Par « vacances » on entendra « garer Tagazou et retrouver un Ryad avec eau courante, électricité, grand frigo, canapé, et même glaçons pour le Ricard …
Nous sommes 9, famille et amis à les avoir rejoins pour passer la semaine du réveillon à Marrakech dans un Ryad (maison marocaine avec une cour centrale) à quelques minutes du centre ville. Si je devais résumer cette semaine en 3 points cela serait : kilo en trop, mal aux pieds et marchandage.
- Kilo en trop : les saveurs ici sont bien différentes de celles auxquelles nous sommes habitués. Beaucoup de sucré salé et surtout énormément de pâtisseries gorgées de miel et de pate d’amande. Devant de tels festins nous avons unanimement (du moins les mecs), votés POUR la réhabilitation du gouté de 16h ! Résultat : overdose de pate d’amande et angoisse générale à l’idée de se peser au retour.
- Mal aux pieds : ahhh on en a fait des bornes ! ici on fait des découvertes à chaque coin de rue. Tout est magnifique et il est difficile de s’arrêter. Emmené par Papa en mode G.O. on a du faire quasi toutes les rues de la ville. Il y a beaucoup de souks (autrement dit des marchés rangés un peu comme ma chambre ) toujours bondés et chaque quartier a sa particularité. Parfois sur plusieurs étages ou moins touristiques. Les étales sont toujours très colorées et plus ou moins « clean ». Nous passons donc rapidement ceux qui nous semblent trop touristiques pour s’enfoncer dans les petites rues. Le plus impressionnant est très nettement le quartier des tanneurs. Armés de nos masques à gaz naturels (un bouquet de feuille de menthe) nous avons découvert comment sont fabriqués les articles en cuir qu’on trouve partout dans la ville. Vous verrez dans les photos une succession de bains (de fientes de pigeon et de chaux) à ciel ouvert où sont plongées les peaux. Les hommes travaillent à main nues pour racler les peaux et enlever les poils des peaux ! C’est vraiment très impressionnant. On s’en veut presque de discuter le prix d’un article en cuir en sortant tant nous prenons conscience du travail qu’il a fallut pour le réaliser ! Ceci nous amène au 3e point !
- Le marchandage : Ici cousin, tout se marchande ! le vrai problème c’est l’échelle de valeur. A force de discussion on peut diviser le prix annoncé par 4 (on n’a pas fait mieux !). le marchandage semble être un sport national ! Bons joueurs et bons bluffeurs, les marocains arrivent toujours à nous faire croire qu’on a cassé la baraque, qu’ils n’ont pas gagné d’argent sur ce qu’ils nous ont vendu mais qu’il nous le laisse à ce prix parce qu’on est sympa. On ressort donc super fier et puis 100m plus loin on trouve le même produit encore moins cher… y’a pas … ils sont trop forts !
La semaine s’est donc passée dans la bonne humeur générale et nous nous préparons à réaffronter la Sibérie française alors que Maman et Papa profitent d’une dernière douche chaude avant de retrouver Tagazou.
On repart des images plein la tête et on souhaite bonne route aux aventuriers et puis …. Qui sait… p’t’être qu’on les rejoindra de nouveau un peu plus loin !
p'tit message des barroudeurs :
merci à ceux qui nous ont rejoint et qui nous ont permis de passer une semaine très agréable
bonne année à mémé Cécile
à nos petites princesses
à toute la famille
à nos amis des restos, de la gymn, du footing, de Pagny, nos pôtes de 30 ans, et tous les autres
et à tous ceux qui nous suivent