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Nous vous invitons à partager nos voyages ....





















lundi 28 février 2011

sur la route de DAKHLA.....






Sur la route de Dakhla, nous nous arrêtons au bord de l’océan (c’est venteux, mais c’est beau !!!) et nous n’avons qu’à nous baisser pour ramasser des superbes moules qui nous tendent … les coquilles ! le repas du soir est tout trouvé, en entrée, nous aurons même des huitres achetées un peu plus haut, directement chez le producteur ! C’est promis, demain , Pierre aura du pâté et un steak !! En repartant de Dakhla, nous avons un problème d’embrayage, les « Micaciciens » sont nombreux, et , avant que ça n’empire, nous faisons réparer la fuite ; on est content, la réparation nous a conté 40 € et, deux heures après, nous repartons ; nous dégotons un superbe petit village de pêcheur (mais j’ai l’interdiction d’acheter du poisson ?)et nous empruntons une piste bien raide pour aller manger sur la plage ; Il faudra dégonfler pour pouvoir remonter !!Nous dormons à Boujdour et le matin, on constate qu’on a toujours la fuite sous la pédale d’embrayage (la réparation ne nous a pas couté cher, mais elle a duré 24 h !!) En route donc pour trouver un nouveau « micanicien » !! La réparation durera la matinée, pendant ce temps là, j’ai le temps de visiter la ville et de faire connaissance d’une petite fille (Sarah) qui fini par m’inviter chez elle pour voir sa maman et boire le thé . Je suis installée dans le salon, et c’est là que Pierre viendra me rejoindre , pour boire le thé (j’ai dû avaler 1 Kg de sucre ce jour là !!) et nous sommes invités à manger les Tagines poisson le soir ; il nous est impossible de refuser. Nous sommes stupéfaits par tant de gentillesse de la part de cette famille Sahraoui !! nous repartons à minuit, les bras chargés de cadeaux (dont une tenue traditionnelle chacun !) quelle leçon d’hospitalité, et quelle leçon de vie !! Le lendemain, petit footing au bord de la plage de Boujdour, où, la aussi, je me fais rejoindre par 5 jeunes joggeuses (dont une en tenue traditionnelle, voile compris !)Les autres sont en pantalon, cheveux couverts) Nous courrons ensemble et nous faisons une petite séance d’étirements en commun, nous échangeons nos mouvements et nos sourires ; ça mets en forme pour la journée !

PS : pour ceux qui nous suivent sur Spot, le 27, on avait oublié le linge qui séchait au camping de Boujdour, d’où la marche arrière de 100 km, mais les petites culottes, même en Afrique, on ne peut pas s’en passer !!

jeudi 24 février 2011

MAURITANIE, le retour...



Dans le parc du Diawling, nous croisons des phacochères, qui posent pour la photo !! On voit aussi beaucoup d’oiseaux (pélicans , aigrettes …)Les premiers villages traversés ne ressemblent pas du tout aux autres, ce sont des toutes petites maisons rectangulaires, avec des toits en tôle, et on ne voit personne dehors ! Nous arrivons à Nouakchott où nous visitons le port de pêche. La mer est pas mal agitée et les pêcheurs prennent la vague pour approcher le plus possible de la plage ; Impressionnant !!! Sur la plage, les gens attendent l’arrivée des bateaux pour les remonter jusqu’au « garage à pirogues » Ensuite, les poissons sont transportés dans des charrettes, tirées par des ânes jusqu’aux femmes qui sont chargées de trier et d’emmener le poisson au marché. Tout ce petit monde travaille dans une ambiance très sonore et très gaie. Le lendemain, nous empruntons la route Nouakchott -Nouadhibou, route assez monotone que nous connaissons déjà, mais il n’y en a pas d’autre !! et puis, comme dit Gillou, on n’est plus du même côté !!Sur le marché, nous rencontrons des français déjà croisés plus haut, ils nous invitent à l’apéro et c’est l’occasion pour nous de noter encore quelques bons coins à ne pas manquer !! Le lendemain, nous passons la frontière Mauritanie-Maroc. Le premier poste Mauritanien est franchi à 11h30 ; le dernier Marocain à 14H45 entretemps, les douaniers avaient pris leur pause déjeuner, nous en avons fait autant en pique-niquant sur le parking de la frontière !! Notre premier bivouac au Maroc se fera au bord de l’océan …

lundi 21 février 2011

les derniers tours de roues au Sénégal ...




Nous quittons Dakar par la route de la corniche ; c’est une superbe avenue qui surplombe la mer, bordée de palmiers, ou circulent pas mal de voitures mais aussi très prisée par les joggers et autres sportifs qui font leurs abdos et assouplissements entre le bord de la falaise et la route(rassurez-vous, c’est très large !). Nous arrivons à Yoff où se trouve la fameuse statue représentant la famille symbole du renouveau de l’Afrique , qui a été inaugurée l’an dernier. Nous prenons la direction de Thiès et pique-niquons au bord d’un petit village sous les manguiers ; après quelques minutes, les enfants commencent à venir nous voir, mais ils ne parlent pas le français sauf un garçon qui s’improvise interprète et qui, au bout d’un moment, chassera les autres (en les coursant , mais sans méchanceté) pour nous laisser manger tranquille. Lorsque nous repartons, tout le monde est là pour nous faire des signes de la main. En route pour Touba ou nous voulons visiter la grande mosquée !! On m’accoutre d’un voile et d’un espèce de paréo pour dissimuler mes jambes, c’est à ce prix là que , soit disant, je pourrais rentrer dans la mosquée … En fait , notre « faux » guide, nous a simplement fait faire le tour (qu’on aurait été capables de faire tout seul ! ) l’entrée de l’édifice nous étant interdit (du moins accompagné par cette personne là)!Le soir, nous bivouaquons dans la campagne, non loin de 2 petits hameaux. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil, alors que de l’autre coté, la pleine lune fait son apparition ! c’est bô. Le matin, les habitants des villages sont là, il y a même une fille qui me prend l’éponge des mains pour faire la vaisselle ; avant de repartir, nous sommes conviés à visiter le village , nous rentrons dans leur cases (très belles !) nous repartons après une séance photo qui a bien fait rire tout le monde ! Nous arrivons ensuite au Zébrabar, un campement au bord du fleuve Sénégal, à 20 km de Saint-Louis, pour passer notre dernière nuit au Sénégal, encore un endroit paradisiaque. Au premier contrôle de police que nous rencontrons à Saint-Louis , on apprend qu’on n’est pas en règle : notre laisser passer voiture expire soit disant le 19 alors que, pour nous, on était couvert jusqu’au 20. La discussion avec le policier s’envenime très très vite, et, grâce à l’intervention d’une personne haut placé, nous réussissons à repartir alors que la police voulait immobiliser le véhicule et nous faire payer une amende plus que conséquente !! Nous quittons donc le Sénégal sans regret, nous garderons en mémoire les bons moments passés avec les villageois qui sont des gens extrêmement gais et généreux , mais malheureusement nous avons vérifié que les bruits qui courraient sur la difficulté à rouler au Sénégal sont vrais, nous comprenons pourquoi bon nombre de baroudeurs rencontrés pendant notre voyage évitent maintenant ce pays. Nous traversons le parc naturel du Diawling pour arriver en Mauritanie.

mercredi 16 février 2011

La superbe Petite Côte...




A Tambacounda, nous quittons une fois de plus nos amis Hollandais, ils partent vers le mali, alors que nous continuons notre petit bonhomme de chemin au Sénégal. Après Kaolack, nous devons prendre un bac pour traverser le Saloum, Tagazou se retrouve coincé au milieu des véhicules embarqués(faut que ça rentre ou que ça dise pourquoi !), Pierre ne peut même plus sortir pour profiter du paysage. Nous rejoignons ensuite l’océan que nous longerons jusqu’à Dakar . Nous faisons une première halte à Mbodiène ou nous trouvons une auberge accueillante (tenue par un français), c’est l’occasion pour nous de discuter avec plusieurs français installés au Sénégal depuis … plus de 30 ans. Après un bref passage à Sally Portugal, nous rejoignons Toubab Dialao ou nous sommes surpris par l’architecture de l’ensemble hôtelier mais aussi culturel Sobo-badê. La petite côte est très , très belle, mais très très touristique , et après autant de temps passé à traverser des petits villages, ou des villes très peu touristiques, nous sommes un peu paumés, et mal à l’aise au milieu … de tous ces blancs qui garent leurs gros 4X4 devant leurs grosses maisons bâties au milieu de grands complexes hôteliers!!! Nous arrivons à Dakar ou nous retrouvons Yannis, notre ami Belge, qui s’est fixé dans la ville pour quelques temps. Nous devons renouveler notre passavant (autorisation de circuler pour la voiture) auprès du service des douanes, et nous avons la mauvaise surprise d’apprendre qu’il nous reste 3 jours pour quitter le pays! Nous n’aurions jamais dû obtenir notre premier passavant de 10 jours !! Peut être y aurait -il eu moyen de négocier, (Yannis a discuté pendant 3 jours complets pour obtenir une autorisation de 3 mois)mais il aurait fallu entamer des discussions très longues et très pénibles, nous nous débrouillerons donc pour être en Mauritanie dimanche …
Commentaire des photos :
- Les filles , pas de panique, je distribue le Maggi en rentrant !
- Lors de nos pique-nique, en pleine nature, nous avons toujours la visite de bergers à qui nous donnons de l’eau et quelque chose à manger
- Dès fois, internet, ça marche mieux dans les buissons …
- Un petit bémol pour la plus grande distraction …..
- Ben oui, des fois, on est contents de voir une plaque d’égout !
- Pour Ewan et Sarah, les drôles de bêtes, ce sont des moutons !!!

samedi 12 février 2011

Le Sud du Sénégal




Lors de notre 1ère soirée au Sénégal, nous retrouvons nos amis hollandais (vive les SMS !), ensemble, nous allons visiter le sud du pays. Nous faisons une journée entière de randonnée, histoire de rappeler à nos jambes qu’elles sont faites pour marcher !! Accompagnés d’un guide qui connait son village, qui l’aime et qui sait nous le faire apprécier , nos découvrons des endroits paradisiaques (grotte, source, cascades…) ,nos yeux sont encore une fois trop petits pour profiter de la beauté de la nature, et nos seules paroles de la journée sont : c’est bô !!!!
Le lendemain, les deux Land Rover se mettent en route pour le parc du Niokolo koba, prêts à faire face aux lions, et autre bêtes sauvages ….. Malheureusement, on n’a pas vu la queue d’un lion, nous avons dû nous contenter de quelques hypo (très impressionnant quand même), gazelles, singes et … pintades !!! (en très grand nombre). Pour les animaux sauvages, nous irons a Amnéville en rentrant !!!La journée a quand même été riche en découvertes : le fleuve Gambie, qui traverse le parc est de toute beauté ! ; et riche en émotion : nous avons crevé … 2 fois .Le lendemain, nous faisons donc une journée maintenance histoire de remettre Tagazou sur ses roues, avant d’aller à Tambacounda.
PS : Merci pour tous vos commentaires qui nous font chaud au cœur , ça nous fait très plaisir de voir que vous nous suivez au travers de ce blog et de partager ce voyage avec vous !

lundi 7 février 2011

BYE BYE MALI; BONJOUR SENEGAL




Lors de nos derniers jours au mali, nous visitons un tout petit village : Koni. C’est notre copain Alsacien qui nous en a parlé , il a aidé à l’installation d’une pompe l’an dernier et il aimerait savoir si elle fonctionne . Nous quittons donc le goudron pour nous rendre au village. L’accueil de Michel, l’infirmier, est chaleureux ; il nous fait visiter le dispensaire , la salle de soins et d’accouchement sont …. déroutants .La pompe tourne à merveille !Puis nous rencontrons le directeur de l’école qui nous fait visiter toutes les classes (6 classes pour 400 élèves), nous avons même l’honneur d’aller saluer le chef du village (un Monsieur centenaire) qui nous souhaite la bienvenue, nous repartons bien tard, mais pour rien au monde nous n’aurions écourté ce beau moment de partage !!!
Nous prenons la direction du Sénégal , nous avons déjà parcouru 10 000 km .Nous nous faisons arrêter par un policier Malien, il nous dit que l’on n’ a pas stoppé à un coup de sifflé dans la dernière ville traversée, il faut payer une contravention ? Nous n’avons jamais été sifflés, mais devant sa détermination (il veut mettre Tagazou en fourrière ), nous discutons le prix et nous finissons par repartir, bien déçus de ce comportement pour notre dernier jour dans le pays. En arrivant à Kita, nous avons la surprise de découvrir un nouveau goudron en direction du Sénégal, nous nous attendions à faire 2 à 3 jours de piste…La route est belle, nous traversons des petits villages ou ils cultivent le coton . Lorsque nous arrivons au pont qui enjambe le Bafing, le chef de chantier (un japonais) nous annonce que l’accès au chantier est interdit au public ! Nous lui demandons ce qu’on doit faire (tout cela en Anglais), il nous dit de repartir sur nos pas …. Au bout de 30 mn d’une discussion soutenue, nous finissons par avoir l’autorisation de passer ; Ouf !!! Nous poursuivons notre route, nous accomplissons les formalités de douane sans problème (un dimanche !) et , après avoir passé , a gué , le Falémé nous entrons au Sénégal avec une petite pensée pour Amélie, bien sur !

vendredi 4 février 2011

Nous entamons le chemin du retour !



Après cette formidable promenade en pays Dogon qui nous laissera des images plein la tête et plein le cœur, nous rejoignons Bandiagara . De là, Gaby et Chantal nous quittent pour se diriger vers le Burkina Faso alors que nous repartons vers Bamako, pour rejoindre le Sénégal . Nous nous sommes donné rendez-vous en France ( nous habitons à 40 km l’un de l’autre) pour nous raconter la suite de nos voyages !
Notre route nous mène ensuite à Djenné ;nous devons traverser Le Baní, un affluent du fleuve Niger par le bac. Puis, l’arrivée dans la ville se fait par une route superbe, empruntée par des piétons, des charrettes tirées par des ânes, des vélos ect ….Nous visitons la ville sous un vent de sable épouvantable, la mosquée est l’une des plus belle du Mali , c’est la plus grande mosquée réalisée en Banco. Le lendemain, nous repartons vers Ségou et , au lieu de prendre le « goudron », nous décidons d’emprunter une piste, comme des grands !!! le voyage a été un peu long, mais nous sommes fiers d’avoir trouvé notre chemin, même si l’on a dû, par une ou deux fois, il est vrai,demander de l’aide à quelques villageois !!! Nous avons traversé plusieurs marchés, et à chaque fois, les gens (et les animaux) sont obligés de s’écarter pour laisser passer Tagazou ! Nous arrivons à Ségou en plein festival , nous mangeons dans un petit restaurant ou les musiciens de Djembé jouent des musiques endiablées !!!!

PS : la photo des canards, c'est plus particulièrement pour Sarah de la part de son papy, il n'a plus le droit de photographier les vaches (on doit en avoir 300 !) alors, il se met aux canards !

mardi 1 février 2011

LA BEAUTE DU PAYS DOGON




De Bamako à Mopti
Nous retrouvons la quiétude au camp de Kangaba, avant de prendre la direction de Ségou. La bas, nous rencontrons une Française, Colette, qui nous permet de visiter une fabrique de Bogolan, des tissus tissés et peints sur place. Nous passons une soirée en groupe(français et maliens),où nous discutons de nos coutumes, nous apprenons beaucoup de choses sur la façon de vivre des mali. Puis nous prenons la direction de Mopti en compagnie de nos compagnons Lorrains : Chantal et Gaby. La route est longue, et , c’est officiel, nous avons très chaud : 40 ° ; Heureusement , le foyer de l’air de la BA 102 nous attend, avec une Flag bien fraîche !Nous visitons Mopti avec Amadou (le fils adoptif de Colette) après avoir vu le port, le marché au poisson (les poissons sont séchés et fumés sur place, puis envoyés dans tout le mali), et la Mosquée (splendide !) Amadou nous invite à partager son repas chez lui avec sa femme et ses enfants…










Après Mopti la dernière « grande » ville du secteur, nous arrivons en bordure du pays Dogon.
Notre premier contact sera avec le village de Songho et ses traditions surprenantes comme la circoncision par exemple. Les décors sont dignes du Roi Lion, TROP BEAU !!!
Nous passerons notre première nuit à Bandiagara, commune sans charme particulier si ce n’est d’être l’entrée du Pays Dogon.
Le lendemain nous abandonnons une fois de plus le goudron pour une piste en sable, latérite et rochers qui va nous conduire tout au long de la falaise de Bandiagara ou pays Dogon.
Les paysages sont grandioses, toute la journée nos seuls mots seront : « c’est beau ! » les villages sont soit à flanc de falaise sur des éboulis soit perchés sur la falaise. Cases d’habitation et greniers (petites cases au toit en pointe), cases à palabre (Togona) , lieux sacrés (ou l’on ne peut pas marcher ou pénétrer), lieux de sacrifices (la religion majoritaire est l’animisme), églises et mosquées se succèdent. Extraordinaire de beauté, de calme, de sérénité !
Nous devons contourner une dune adossée à la falaise , celle-ci viendra à bout de Tagazou, ensablés (peut-être sommes nous un peu lourd !) nous devons nous résoudre à redescendre et à prendre un autre chemin. Le soir nous passons la nuit au bord du village de Yéné. Antoine, un habitant « remplaçant du prêtre » nous sert de guide et nous emmène voir le chef qui nous offre l’hospitalité sous les baobabs. Lorsque nous nous installons, nous sommes entourés par tous les enfants du village (et il y en a !!!) qui étudient nos moindres faits et gestes. Nous avons de la chance, c’est jour de marché… mais à partir de 19H00 ! sans électricité ! Les femmes font des kilomètres dans le sable pour venir vendre bière de mil, beignets « à rien », légumes ou viande crue ou cuite au barbecue sur place (on mangera même du porc !) le tout à même le sol et dans le noir avec quelques flash de lampe électrique. Encore une fois, Extraordinaire ! l’animation bat son plein, nous finissons par nous endormir, avant la fin du marché.*
Le lendemain nous nous remettons en route pour visiter 2 autres villages, à chaque fois un habitant nous sert de guide dans ces dédales de rochers et nous raconte quantité d’anecdotes et nous explique l’histoire et les tradition du peuple Dogon. Allé, je me répète, Extraordinaire !
Nous finissons notre circuit à Sangha après avoir sillonné à peine un tiers du Pays Dogon, avec des images pleins les yeux et des tas de chose à vous raconter au retour ! C’est sur , un nouveau voyage s’impose…