Nous sommes en France !

Pendant que Tagazou se refait une santé, nous nous promenons dans l’ancienne Kasbah de Rabat. Puis il faut bien partir, nous avons encore beaucoup de km à avaler !!Pierre regarde une dernière fois les cactus du jardin, d’un air envieux, puis Line nous ouvre la route, en remontant le fil du téléphone ; Tagazou est peut être un peu haut ! …..Après une mini croisière que nous apprécions toujours autant, nous arrivons en Espagne, il ne pleut pas, il ne neige pas ; ouf!!! Nous allons faire un tour à Gibraltar ; mais pour repartir, nous subissons une queue de 3 heures à la douane espagnole ; tous les véhicules sont fouillés intégralement !! Capot compris ! Heureusement, en arrivant à Tagazou, le douanier n’a pas jugé bon de visiter l’intérieur !!!ouf, on aurait dormi là ! Nous remontons toute l’Espagne en 2 jours, il fait très froid, mais le ciel est bleu et, malgré nos fesses qui s’aplatissent au rythme des km parcourus, la route passe bien. En s’approchant des Pyrénées, nous découvrons la neige en grande quantité, heureusement, les routes sont dégagées, et il ne neige pas au moment où l’on passe ! C’est donc à bon port que nous arrivons chez Philippe et Véro pour de belles retrouvailles !! C’est ici que s’arrête ma prose, un grand merci à vous tous qui nous avez suivi !! Vos commentaires m’encourageaient à continuer mon récit ! A très vite, dans la vraie vie !

Arrivés chez Line

En repartant d’Agadir, nous pensons faire une grande étape, mais Tagazou en a décidé autrement : il chauffe, et l’on s’aperçoit vite qu’on n’a plus le bouchon du vase d’expansion !!!???!!!, il est tard, nous nous arrêtons donc au camping d’Aourir, un camping tout neuf, nous sommes tellement surpris par la beauté des sanitaires qu’on les a pris en photo !! Le lendemain matin, nous repartons sur Agadir pour trouver un bouchon.. . C’est fait et nous pouvons repartir, nous prenons notre repas pas loin de ruches au milieu des cactus, les abeilles nous laissent tranquilles, elles ont dû voir qu’on avait assez de soucis comme ça…. Pierre en profite pour récupérer une bouture , il paraît qu’il n’en a pas encore un comme ça … j’ai un petit doute, mais bon ….La route se fini bien, avec de beaux paysages , et nous arrivons chez Line sans encombre. Pendant que Tagazou est au garage (pour une durée indéterminée …) nous visitons Rabat : le Mausolée de Mohamed V, la ville, les jardins, les bords de mer … j’en profite même pour participer à un cours d’aquagym et pour aller chez le coiffeur ! Trop bien !!Merci Line pour cet accueil si chaleureux !

on remonte, tout seul ...

En quittant nos amis, nous nous élançons vers la plage blanche, mais nous faisons vite un « petit mitour », car la marée n’est pas assez basse, et l’on s’enfonce …nous passons donc par l’oued, sur une belle piste que nous ne connaissions pas encore. Nous bivouaquons au bord de l’océan, l’endroit est superbe mais « la grande machine à laver « fait quand même pas mal de bruit …Le lendemain matin, nous voyons arriver un land rover d’où sortent … 13 personnes … et 3 enfants… Ils ont fait 50 km pour venir passer la journée au bord de la mer. Nous repartons sur une piste de sable (bien tassé) qui longe la côte, nous sommes rassurés ; le goudron n’est pas loin … au cas où ..Nous croisons plusieurs villages de pêcheurs avec les maisons directement creusées dans la falaise, sur plusieurs étages. Nous traversons un souk, le vendeur de volaille m’a directement mis son dindon dans les mains pour la photo, ben ça fait un peu peur …Nous traversons ensuite un parc naturel ou nous observons des ibis chauves (il n’y a pas de raison ….)Ils sont un peu moches, mais ils sont rares, alors on les préserve .Lors de notre pique nique, des parapentistes viennent nous faire le spectacle , nous avons une petite pensée pour Michel et William . Puis nous arrivons à Agadir, retour à la civilisation ! Nous faisons un peu nos petits bourgeois, avec nos beaux habits, à manger des caouettes, des sardines au restaurant du souk et des glaces sur la plage …..La température a baissé, il faut se réhabituer tout doucement à la température de chez nous !!!

Nous poursuivons notre route en roulant sur la plage, pendant une soixantaine de km, Nous croisons des pêcheurs, et les mouettes viennent nous saluer de leurs battements d’ailes, c’est bo !!Nous bivouaquons au milieu de dunettes ; au menu ce soir là : ragout de chameau, et petites pâtes ; pas mal ….Le lendemain, nous arrivons au Ksar Tafnidilt, à chaque fois, c’est la même féérie, lorsqu’on le voit apparaitre, au milieu de nulle part …Après une nuit dans cet endroit magique, nous repartons vers la plage blanche, en empruntant la piste, il nous faut traverser des dunes, cela nous prendra un certain temps ….. J’avoue qu’en faisant le reporter photo, je n’avais pas la plus mauvaise place ….. Arrivés à Plage blanche, Pierre se déguise en manche à air et William nous fait une démonstration de parapente, avec un atterrissage dans le sable, c’est bo !! Puis nous prenons notre dernier repas en commun, ça sera du poisson qu’un pêcheur vient cuire sur la plage pour les 15 touristes qui dormiront là …. Le lendemain matin nous quittons Michel et William qui restent sur le site pour continuer à voler : bon vent les amis !

Avant d'arriver à Boujdour, nous nous arrêtons pour voir un forage de 750 m d’où l'eau sort à 28° avec un forte pression. Le gardien m'a proposé la douche qui fait massage en même temps... bof! Puis vers 17h00 nous avons assisté au retour impressionnant des pécheurs. C'est toute une organisation bien rodée! Ils prennent la vague puis appellent leurs équipiers sur le sable. Ceux-ci vont remonter le bateau jusqu'au lieu de stockage (la charge sur les épaules!)Le pécheur pendant ce temps suit son précieux butin pour la pesée... A Boujdour, nous arrivons en plein festival et avons le plaisir d'assister à l'arrivée d'une course de dromadaires et à une Fantasia à cheval. Deux beaux spectacles, puis le soir nous avons droit à un concert de 7 groupes venant de 7 pays Africains. Les morceaux sont plus ou moins entrainants... ça vaut pas la Zumba mais c'est pas mal quand même. Puis Tagazou étant rétabli, nous continuons notre remontée vers Laayoune. Pour info : Chantal nous demande les températures, il fait aux environs de 17° matin et soir et 25° dans la journée, on sait que l'hiver arrive en France alors on souffle pour vous envoyer un peu de soleil... Quant au WP, c'est un way-point soit un un endroit désigné par ces coordonnées géographiques (et oui, on en apprend tous les jours!)

Pas de photo, mais des infos .

Coucou tout le monde, Nous sommes à Boujdour, voici un point de santé de notre Tagazou : depuis plusieurs jours Pierre doit rajouter de l’huile et de l’eau en assez grande quantité, nous sommes donc allés voir notre micanicien de Boujdour , qui a découvert que le refroidisseur d’huile fuit, à cause du calcaire ….. Résultat : Tagazou a de l’huile dans l’eau ….. c’est moins grave ( parait - il) que de l’eau dans l’huile mais quand même !! Le pb c’est qu’une fois que la pièce a été démontée, il nous annonce qu’il n’y en a pas à Boujdour, ni même à Laayoune, on ne la trouve qu’à Casa (plus de 1000 km) … il va donc nous bidouiller un truc qui nous permettra de continuer notre chemin …po’v Tagazou ! Droit de réponse aux commentaires: Jojo et Gaby :Je tiens à remercier Jojo qui dit que c’est bien quand même ce qu’on fait, même si on fait un peu nos chochottes !! (hein Gaby) du coup Pierre et Michel ont recherché des pistes pour remonter (ha, c’est malin !): au programme les épaves, les géodes dans l’oued …ect …. Chantal :Pour les huitres, on n’avait que le wp à 67 km de Dakhla, donc on n’y est pas allés, mais M. Gandini m’a donné un autre point plus près de la ville que nous essayerons la prochaine fois … on vous le donnera, si vous êtes gentils dans vos commentaires !!! (lol) Véro :Tu as vu Véro, et ben Mamour, c’est mon Roi Lion à moi !! Line :Line, peux- tu reprendre contact avec nous par mail stp ? Céline et Anthony : Nous souhaitons un beau voyage en Thaïlande aux amoureux !! Profitez en à fond ; nous aussi on attend des belles photos !!! Isa : Ne t’inquiète pas Isa, les hommes assurent à fond, hier ils sont partis tous les deux faire leur petite lessive avec leur petite bassine, ça aurait mérité une photo, mais je n’ai pas osé (lol) Sinon, pour la vaisselle, ils sont au top, et pour les courses, ils me laissent passer devant, et prennent la même chose …c’est drôle .ils restent avec nous à Boujdour jusqu’à ce que Tagazou soit réparé puis nous repartons ensemble jusqu’à Plage Blanche. c’est cool car on se sent bien démunis sans notre maison sur roues, il ne nous reste que notre petite tente … Bisous à vous tous qui nous suivez, et à bientôt pour d’autres photos, ne vous inquiétez pas, les pb micaniques font partie du voyage et n’ont pas atteint notre moral !

Ressortis du désert !!!

Avant de nous aventurer dans le désert, nous prenons un bout de route qui longe la mer .Le soir, pendant que les hommes installent le bivouac, je vais ramasser des moules qui remplaceront les caouettes à l’apéro ; mais nous nous faisons chasser par un garde qui surveille la côte la nuit…il nous faut nous refugier dans la cour d’une auberge …En traversant Smara, Michel et William montent à bord d’un série (infidélité à Micoland !)pour aller acheter une antenne, en effet, leur belle antenne CB a tout bonnement disparu … Une fois la nouvelle antenne installée, et après un dernier poulet frites coca, nous pouvons partir sur la piste du Dakar. Le paysage s’avère vite monotone, il n’y a rien de particulier à regarder, on trace tout droit entre deux buttes de sable …seul le vent nous accompagne, au point qu’on a du mal à rester en dehors du véhicule … Pour bivouaquer, nous trouvons quelques buissons qui pourront nous abriter, mais ils sont entourés d’une bonne couche de sable, et , bien sur, nous restons plantés .. . cela nous donne l’occasion d’essayer la pelle..La nuit, nous coinçons la tente de William entre les deux camions, histoire de ne pas le retrouver au WP suivant le lendemain matin !! Nous faisons quelques petites pointes de vitesse (bien sûr, c’est Tagazou qui gagne ) pour mettre un peu de fun dans nos trajets. Au bout de 2 jours, nous croisons un goudron à Bir Anzarane, il y a un petit café ou nous nous arrêtons et nous avons le plaisir de saluer Mr Gandini (NDLR : auteur de road book des pistes) Michel lui montre fièrement son livre qu’il dédicace …Nous décidons ensuite, à l’unanimité, d’écourter notre itinéraire désertique, et nous rejoignons la ville de Dakhla par le goudron, le désert par la piste, ça c’est fait …

On continue à descendre ..

Nous continuons tranquillement notre descente, en rencontrant des voitures motorisées à 5 cheveux !! et des chats qui attendent que les poissons leur sautent dans la gueule !!Nous passons une nuit au milieu d’une oasis, dans le jardin d’une magnifique bâtisse malheureusement fermée aux touristes, car le puits s’est effondré, et il n’y a plus une goutte d’eau … Puis nous arrivons à Tantan plage, accueillis par Monsieur et Madame Dromadaire, où nous retrouvons Michel et son copain William, qui se joint à nous pour partir à la conquête du désert …..La traversée doit durer plus ou moins 4 jours, selon le nombre de dunes que nous devrons déplacer …. à la petite cuiller, (cf la montagne que nous avons attaqué au marteau et burin …) mais c’est très confiants que nous faisons nos provisions d’eau, de pain et de carburant … je vous dis donc à bientôt, lorsque nous serons revenus à la civilisation ……

Au revoir et bon retour Isa

Nous reprenons notre chemin pour aller visiter un village tout en pierre (IMI-N-TATELT pour ceux qui veulent fouiller la carte), accolé à la montagne, dont chaque maison, chaque ruelle aurait mérité d’être prise en photo ! La nature a même pensé au toboggan pour les enfants ! Notre bivouac se fera au milieu des palmiers, peut être le plus beau ! Puis une petite piste nous emmène au milieu des montagnes aux formes et aux couleurs étonnantes ! Nous mangeons avec Michel et Isa dans une petite auberge qui ouvre pour nous, puis il est temps de se séparer car Isa doit reprendre l’avion à Agadir (boulot oblige ! ; bon courage Isa) Nous espérons bien nous retrouver pour un autre voyage ! Inch Allah ! Pierre et moi continuons à descendre. En chemin, nous nous arrêtons à une mine de cuivre et d’or !!! Le gardien nous invite à prendre le thé, je laisse trainer mes yeux par terre, dés fois qu’il y ait une pépite qui traine ! Faute d’or, il nous donne des morceaux de minerais multicolores de toute beauté ! En arrivant surTata, nous allons rendre visite au gardien de l’horloge de l’eau (merci Gaby) c’est un système de distribution de l’eau dans les jardins ; impressionnant de simplicité, mais aussi d’efficacité ! Puis nous passons plusieurs jours dans des villes avec du goudron, des téléphones, des restos et des boutiques (ha, les boutiques !! il y a même le souk des bijoutiers, trop bien !) ben oui, il faut bien les dépenser ces dirhams !! Surtout que des fois, on repart avec plus d’argent que quand on est arrivé ?!!? C’est surtout que le copilote a fait une petite grève de la piste … ça fait du bien des fois, de rouler tranquille ! Nous en profitons pour faire refaire nos fauteuils ; eux aussi ont un peu souffert ! En flânant, nous découvrons une gravure de gazelle (plus ou moins ancienne) ; et des rochers peints … chaque pays a ses artistes un peu "particuliers" !!!

Une bien belle piste !

Nous venons de parcourir 3 jours durant une piste traversant le Djebel Siroua et remontant au pied du Toubkal (point culminant du Maroc) ; paysages superbes et changeants, parfois on se croirait même en Mongolie (n’est ce pas Gaby et Chantal ?) et de belles soirées de bivouac « que du bonheur » comme dirait Pierre. Nous ne nous sommes pas privés en route : barbecue de saucisses, haricots verts frais, petites salades en tout genre, il faut parfois cuisiner sur le capot pour être à l abri du vent. Avant d’ouvrir les portes le soir au bivouac, Michel et Pierre jouent avec leurs petites balayettes. Malgré tout le matériel de navigation, nous avons une fois de plus perdu la piste et c’est Ali Baba en personne perché sur son âne qui nous a guidé ; nous l’avons suivi pendant au moins 500m ; drôle de convoi, mais rien n’est surprenant dans ce pays où même les ânes portent les poules. En cours de route, notre experte photographe a réussi à prendre une gerboise, nombreuses dans ces montagnes mais si rapides ! Nous traversons de nombreux villages et c’est toujours un plaisir de marchander avec l’épicier ou de lire les panneaux écrits en phonétique. C’est le début de la saison du safran et nous avons le privilège de voir les premiers crocus récoltés en altitude. En chemin nous croisons des « moutons garous », en fait ce sont des jeunes qui se déguisent avec les peaux des moutons tués la veille pour l’Aïd el-Kébir (on ne vous dit pas l’odeur !) et ils passent dans les maisons demander victuailles et dirhams pour faire ensuite la fête entre jeunes ; si on ne donne pas, ils jettent des sorts, alors on a donné 5 dirhams. La montée au lac Ifni au pied du Toubkal après une longue journée de piste n’a pas manqué de piquant et pour pérenniser l’instant Catherine et Isabelle ont marqué les pierres d’une bergerie (pérenniser jusqu’à la prochaine pluie puisque c’est fait à la craie). Pour redescendre le lendemain matin, Catherine s’est fait un petit entrainement course à pied et bien sûr , vu l’état de la piste elle est arrivée la première et nous a attendu sur une chaise au café. Nous terminons par la traditionnelle photo de chèvres sur un arganier en arrivant à Taliouine « capitale du safran » où nous nous reposons ce week- end. Bises à tous de la part des quatre baroudeurs.

Au cirque !

Nous nous aventurons vers le cirque de Jaffar. La piste est très difficile, nous la remodelons comme nous pouvons : on rempli les trous pour diminuer le devers ; Michel attaque même la roche au marteau et burin ! Nous avançons moins vite qu’un escargot ! Chacun d’entre nous apprécie ce moment à un degré différent ……Amoune, un berger berbère qui a planté sa tente au beau milieu du cirque vient à notre secours. Il nous conseille de dégonfler coté montagne ; pas bête ! Grâce à lui, nous avançons un peu plus vite, mais nous ne pourrons pas finir la piste avant la nuit … Nous dormons donc à côté de chez lui, au milieu du cirque. Le soir, lorsque son fils rentre avec les moutons, Amoune libère les agneaux qui étaient restés dans l’enclos, et c’est une ruée des petits dans les bras (heu, non sous les pattes)de leur maman ; quel beau spectacle ! Après avoir bien remercié le Monsieur Loyal du cirque, nous reprenons notre chemin et finissons sans encombre cette fameuse piste ; ouf ! Nous continuons par des routes, pistes et pioutes (pas tout à fait une piste, mais plus vraiment une route) que nous avons déjà empruntées , mais comment ne pas s’émerveiller à nouveau devant cette si belle nature ! Nous bivouaquons à 2600 m d’altitude, le matin, il fait 8 ° et, deux heures après, il fait plus de 20 ! Nous passons un bon moment de détente autours d’un superbe lac de montagne (baignade, footing, bivouac) Isa et moi faisons une randonnée avec un guide et un couple d’Espagnols, Nous passons une superbe journée à marcher à travers la montagne, sous un soleil un peu fort, qui me vaudra un bronzage de raton laveur (car j’avais mes lunettes) mais vous ne verrez pas la photo car c’est moi qui les choisis ! Na ! Le lendemain, nous passons un sommet à 3000 m, pour mieux redescendre dans les superbes gorges du Dadès, puis nous arrivons à Ouarzazate (ha , zazate !) où les habitants préparent activement la fête de l’Ait el Kébir : achat de moutons, de vêtements de jouets … ; alors bonne fête du mouton a tous ! et à bientôt

encore la piste !

Bon alors les médisants, je vais vous arrêter tout de suite : quand on fait de la piste, on a l’impression qu’on tourne en rond, et qu’on n’avance pas, mais en fait, pas du tout ! Bien sûr, des fois, on fait 3 km en 2 heures, mais c’est parce qu’il a fallu supprimer les devers consécutifs à des éboulements, ou alors, nos « traces »qu’on a mis un temps fou à rentrer dans l’ordi n’existent plus et, pendant 2 heures, il faut se diriger « au cap « avant de retrouver une piste existante ! On a aussi le cas où la piste est tellement défoncée que le copilote saute lâchement du véhicule et continue avec ses petites jambes, en 1ère courte …ça va plus vite et c’est plus sûr ! Bien sûr, vous qui nous suivez sur l’ordi, vous croyez qu’on se traine, ou que les pilotes et copilotes ne sont pas « au top » mais ça n’est pas du tout ça !!! Z’avez qu’ à venir , vous verrez !! Détail technique, tous les matins, Pierre doit nettoyer le vase d’expansion de Tagazou, ce n’est pas grave, mais il faut qu’on en prenne soin de notre maison sur roues ! Nous vous envoyons des photos d’un repas pris dans une famille marocaine à Anoual, L’homme a été chercher un chevreau au marché, il l’a préparé dans sa cour en notre honneur ! Nous avons passé dans cette famille un après-midi exceptionnel ! Un grand merci à eux ! Dans les photos, vous voyez aussi un réveil dans la brume, pas facile de trouver la route ! Nous avons croisé les gazelles, les vraies !!! Merci pour vos commentaires, continuez à nous soutenir, vous voyez que des fois, on en a besoin !!

En route vers les retrouvailles !

Je commence ma journée par un petit footing, histoire de ne pas être trop à la traine avec les copines en rentrant ! En chemin, nous rencontrons des Suisses, en Land Rover, la photo s'impose ! Nous faisons un détour pour visiter des petites cascades et une ancienne kasba dont les ruines ont servi à construire les maisons actuelles.Nous finissons notre journée au centre touristique de Debdou, qui est fermé (décidément !)nous nous installons sur le parking , comme d'hab !Nous sommes à 1500 m d'altitude,le matin, il fait 17 °avec beaucoup de vent ,nous nous dépêchons de redescendre ! La piste nous fait passer dans un tout petit village , c'est le jour du souk, nous garons Tagazou sur un semblant de parking, au milieu des ânes . Nous en profitons pour faire quelques courses, je suis la seule femme, et suis un peu la curiosité du jour, mais avec beaucoup de sourires ! Nous reprenons notre chemin pour arriver au camping de Gercif, c'est là que nous avons rendez-vous avec nos amis ; le camping est fermé (même pas surpris !) mais devant notre insistance, le gérant accepte de nous laisser rentrer ouf !L'après midi, j'accompagne la dame du camping au Hammam, puis nous buvons le thé , quel bon moment de détente ! Le soir nos amis nous rejoignent nous sommes heureux de les retrouver et de poursuivre notre route en leur compagnie !

De la piste pure et dure...

Nous quittons notre petit coin de paradis pour nous diriger vers Berkane, où nous ferons le ravitaillement en eau et en pain avant de retourner sur la piste. Pierre se paye même le luxe d’une coupe de cheveux, à 2 € a coupe, je prendrais bien un abonnement pour certains…Nous avons une pensée pour Meryam, car nous ne passons pas loin de chez ses parents …Au départ, la piste semble assez difficile, mais nous sommes confiants, surtout Pierre, car moi, je suis agrippée à mon short !!!Mais, au bout de 3 Km, il faut se rendre à l’évidence, on ne peut pas continuer à cause d’un éboulement, il reste à peine de quoi faire passer une chèvre !!! Gaby, tes oreilles ont dû siffler très très fort, car tu nous as beaucoup manqué, dans ce grand moment de solitude !!Pierre doit faire une marche arrière de 300 m, il est guidé par un marocain qui habite non loin de là et qui ne devait pas en être à son premier sauvetage !! Pendant ce temps là, moi je cherchais la mosquée pour aller brûler un cierge !!Nous finissons par repartir, et par trouver une autre piste. Arrivés à la grotte du chameau, nous apprenons que celle-ci est fermée pour travaux ( …depuis 15 ans !!). On installe l’électricité à l’intérieur et on refait l’escalier d’accès. Tant pis, il est tard, nous décidons de dormir sur le parking de la grotte. Malheureusement, c’est un lieu de rassemblement pour faire la « fête du samedi soir » c’est donc sous un fond sonore bien oriental que nous tentons de nous endormir. Le lendemain, nous rentrons dans la grotte avec les ouvriers, c’est magnifique, rendez-vous est pris pour revenir en 2014 ! Puis nous repartons sur la piste, pour aller voir 2 barrages hydrauliques, en traversant d’immenses étendues montagneuses, sans rencontrer âme qui vive, notre bivouac se fera donc … au milieu de nulle part …

C'est parti ...

maroc 28092013

Nous avons la chance de traverser la France sous un soleil éclatant, qui nous fait réaliser que nous sommes en vacances ! Notre premier bivouac se fera à Saint André de Sangonis, au beau milieu des vignes, et, le lendemain matin, nous nous remettons en route avec 2 belles grappes de raisin pour le dessert de midi ; on a cherché la bonne bouteille, mais sans succès … A Séte, c’est avec 1h30 de retard que nous embarquons à bord du Fantastic, un énorme ferry qui ressemble à « la croisière s’amuse » mais en un peu moins beau quand même ! Nous sommes partis pour une trentaine d’heures de t traversée. A bord : salle de fitness, cinéma, casino, centre de beauté, salle de spectacle, mais tout est fermé, et la piscine est …à sec. Tant pis, Pierre en profite pour mettre à jour sur l’ordi toutes les cartes, les itinéraires, et autres traces qui seront précieuses au copilote pendant le voyage … Nous débarquons à Nador de nuit ; il ne sera pas facile de trouver un endroit pour bivouaquer , nous sortons de le ville et nous voyons un homme dans la cour de sa maison, nous lui demandons l’hospitalité. Il possède une petite ferme, nous dormons donc au milieu des veaux, vaches, …et poules. Sa femme nous offre une corbeille de fruits, et le lendemain, il nous est difficile de repartir ; ils veulent nous garder à manger, mais la route nous appelle, il faut que le copilote nous emmène au PB 02 (NDLR : point de bivouac 02)La carte est en place, le copilote ouvre l’œil et le bon, et, c’est sans trop de problème que nous arrivons au but . Nous avons juste fait une petite erreur qui nous a permis de boire le thé, et manger des figues avec le fermier chez qui nous avons malencontreusement échoué !. Le bivouac au bord de ma mer nous enchante, même si nous devons le partager avec des pêcheurs et des gardes côte. 1ER coucher de soleil sur la mer … oups, pour les photos, vous devez cliquer sur la 1ere ...

un repas à 9 avant d'aller à Séte !

De repas à 9

Avant de partir, il nous restait le plus important : faire un bisou à nos 4 enfants et 3 petits-enfants. Nous avons eu le temps de graver le visage du petit Bastien dans notre cœur, 2 princesses et un petit prince, comme nous sommes heureux ! C’est bon, maintenant, tout est fait et demain matin, c’est promis, on se met en route !

Un nouveau Tagazou, de nouveaux grands-parents, une nouvelle aventure....

Après s’être reposé pendant un an et demi, Tagazou est prêt pour un nouveau départ ! Il est entièrement relooké avec son nouveau siège chauffeur, ses nouvelles housses et son rideau " anti poussière " assorti ; même les « mitsu » pourraient en être jaloux !!Pierre a aussi assuré l’entretien complet : vidange et filtres et il a refait à neuf le circuit électrique du frigo. Il a aussi changé les jantes pour pouvoir utiliser les pneus « tubeless »Ajoutez à cela un nouvel ordinateur portable durci qui fera office de GPS, et, si le co-pilote assure, on est parés pour aller au bout du monde ….. et retour !