Depuis 2010, nous avons arpenté les pistes du Maroc , de Mauritanie, du Mali, du Sénégal avec notre fidèle destrier TAGAZOU. Depuis 2014, l'Europe avec le Portugal, la Grèce via les volcans italiens. 2016 ,année exceptionnelle,destination les US! sans Tagazou pour le Marathon de New York. 2017, l'Espagne, sans activités sur le blog. 2018 : cap à l'est, direction la Mongolie, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan!
BONJOUR!
bienvenu sur notre blog,
Nous vous invitons à partager nos voyages ....
lundi 28 février 2011
jeudi 24 février 2011
lundi 21 février 2011
mercredi 16 février 2011
samedi 12 février 2011
lundi 7 février 2011
BYE BYE MALI; BONJOUR SENEGAL
Lors de nos derniers jours au mali, nous visitons un tout petit village : Koni. C’est notre copain Alsacien qui nous en a parlé , il a aidé à l’installation d’une pompe l’an dernier et il aimerait savoir si elle fonctionne . Nous quittons donc le goudron pour nous rendre au village. L’accueil de Michel, l’infirmier, est chaleureux ; il nous fait visiter le dispensaire , la salle de soins et d’accouchement sont …. déroutants .La pompe tourne à merveille !Puis nous rencontrons le directeur de l’école qui nous fait visiter toutes les classes (6 classes pour 400 élèves), nous avons même l’honneur d’aller saluer le chef du village (un Monsieur centenaire) qui nous souhaite la bienvenue, nous repartons bien tard, mais pour rien au monde nous n’aurions écourté ce beau moment de partage !!!
Nous prenons la direction du Sénégal , nous avons déjà parcouru 10 000 km .Nous nous faisons arrêter par un policier Malien, il nous dit que l’on n’ a pas stoppé à un coup de sifflé dans la dernière ville traversée, il faut payer une contravention ? Nous n’avons jamais été sifflés, mais devant sa détermination (il veut mettre Tagazou en fourrière ), nous discutons le prix et nous finissons par repartir, bien déçus de ce comportement pour notre dernier jour dans le pays. En arrivant à Kita, nous avons la surprise de découvrir un nouveau goudron en direction du Sénégal, nous nous attendions à faire 2 à 3 jours de piste…La route est belle, nous traversons des petits villages ou ils cultivent le coton . Lorsque nous arrivons au pont qui enjambe le Bafing, le chef de chantier (un japonais) nous annonce que l’accès au chantier est interdit au public ! Nous lui demandons ce qu’on doit faire (tout cela en Anglais), il nous dit de repartir sur nos pas …. Au bout de 30 mn d’une discussion soutenue, nous finissons par avoir l’autorisation de passer ; Ouf !!! Nous poursuivons notre route, nous accomplissons les formalités de douane sans problème (un dimanche !) et , après avoir passé , a gué , le Falémé nous entrons au Sénégal avec une petite pensée pour Amélie, bien sur !
vendredi 4 février 2011
Nous entamons le chemin du retour !
Après cette formidable promenade en pays Dogon qui nous laissera des images plein la tête et plein le cœur, nous rejoignons Bandiagara . De là, Gaby et Chantal nous quittent pour se diriger vers le Burkina Faso alors que nous repartons vers Bamako, pour rejoindre le Sénégal . Nous nous sommes donné rendez-vous en France ( nous habitons à 40 km l’un de l’autre) pour nous raconter la suite de nos voyages !
Notre route nous mène ensuite à Djenné ;nous devons traverser Le Baní, un affluent du fleuve Niger par le bac. Puis, l’arrivée dans la ville se fait par une route superbe, empruntée par des piétons, des charrettes tirées par des ânes, des vélos ect ….Nous visitons la ville sous un vent de sable épouvantable, la mosquée est l’une des plus belle du Mali , c’est la plus grande mosquée réalisée en Banco. Le lendemain, nous repartons vers Ségou et , au lieu de prendre le « goudron », nous décidons d’emprunter une piste, comme des grands !!! le voyage a été un peu long, mais nous sommes fiers d’avoir trouvé notre chemin, même si l’on a dû, par une ou deux fois, il est vrai,demander de l’aide à quelques villageois !!! Nous avons traversé plusieurs marchés, et à chaque fois, les gens (et les animaux) sont obligés de s’écarter pour laisser passer Tagazou ! Nous arrivons à Ségou en plein festival , nous mangeons dans un petit restaurant ou les musiciens de Djembé jouent des musiques endiablées !!!!
PS : la photo des canards, c'est plus particulièrement pour Sarah de la part de son papy, il n'a plus le droit de photographier les vaches (on doit en avoir 300 !) alors, il se met aux canards !
mardi 1 février 2011
LA BEAUTE DU PAYS DOGON
De Bamako à Mopti
Nous retrouvons la quiétude au camp de Kangaba, avant de prendre la direction de Ségou. La bas, nous rencontrons une Française, Colette, qui nous permet de visiter une fabrique de Bogolan, des tissus tissés et peints sur place. Nous passons une soirée en groupe(français et maliens),où nous discutons de nos coutumes, nous apprenons beaucoup de choses sur la façon de vivre des mali. Puis nous prenons la direction de Mopti en compagnie de nos compagnons Lorrains : Chantal et Gaby. La route est longue, et , c’est officiel, nous avons très chaud : 40 ° ; Heureusement , le foyer de l’air de la BA 102 nous attend, avec une Flag bien fraîche !Nous visitons Mopti avec Amadou (le fils adoptif de Colette) après avoir vu le port, le marché au poisson (les poissons sont séchés et fumés sur place, puis envoyés dans tout le mali), et la Mosquée (splendide !) Amadou nous invite à partager son repas chez lui avec sa femme et ses enfants…
Après Mopti la dernière « grande » ville du secteur, nous arrivons en bordure du pays Dogon.
Notre premier contact sera avec le village de Songho et ses traditions surprenantes comme la circoncision par exemple. Les décors sont dignes du Roi Lion, TROP BEAU !!!
Nous passerons notre première nuit à Bandiagara, commune sans charme particulier si ce n’est d’être l’entrée du Pays Dogon.
Le lendemain nous abandonnons une fois de plus le goudron pour une piste en sable, latérite et rochers qui va nous conduire tout au long de la falaise de Bandiagara ou pays Dogon.
Les paysages sont grandioses, toute la journée nos seuls mots seront : « c’est beau ! » les villages sont soit à flanc de falaise sur des éboulis soit perchés sur la falaise. Cases d’habitation et greniers (petites cases au toit en pointe), cases à palabre (Togona) , lieux sacrés (ou l’on ne peut pas marcher ou pénétrer), lieux de sacrifices (la religion majoritaire est l’animisme), églises et mosquées se succèdent. Extraordinaire de beauté, de calme, de sérénité !
Nous devons contourner une dune adossée à la falaise , celle-ci viendra à bout de Tagazou, ensablés (peut-être sommes nous un peu lourd !) nous devons nous résoudre à redescendre et à prendre un autre chemin. Le soir nous passons la nuit au bord du village de Yéné. Antoine, un habitant « remplaçant du prêtre » nous sert de guide et nous emmène voir le chef qui nous offre l’hospitalité sous les baobabs. Lorsque nous nous installons, nous sommes entourés par tous les enfants du village (et il y en a !!!) qui étudient nos moindres faits et gestes. Nous avons de la chance, c’est jour de marché… mais à partir de 19H00 ! sans électricité ! Les femmes font des kilomètres dans le sable pour venir vendre bière de mil, beignets « à rien », légumes ou viande crue ou cuite au barbecue sur place (on mangera même du porc !) le tout à même le sol et dans le noir avec quelques flash de lampe électrique. Encore une fois, Extraordinaire ! l’animation bat son plein, nous finissons par nous endormir, avant la fin du marché.*
Le lendemain nous nous remettons en route pour visiter 2 autres villages, à chaque fois un habitant nous sert de guide dans ces dédales de rochers et nous raconte quantité d’anecdotes et nous explique l’histoire et les tradition du peuple Dogon. Allé, je me répète, Extraordinaire !
Nous finissons notre circuit à Sangha après avoir sillonné à peine un tiers du Pays Dogon, avec des images pleins les yeux et des tas de chose à vous raconter au retour ! C’est sur , un nouveau voyage s’impose…
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